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| The Dark Légion Project | |
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John Reese
Messages : 420 Date d'inscription : 23/03/2014 Age : 35 Localisation : Top secret Emploi/loisirs : Cinéma, série télé et jeu vidéo
| Sujet: The Dark Légion Project Mar 20 Mai 2014 - 17:29 | |
| Genre : Action/Science Fiction/Epouvante Synopsis : 5 ans après son meurtre, un homme est ramené d'entre les morts et découvre qu'une mystérieuse prophétie qui veut qu'un conflit entre démons et aliens et qui conduira à la fin du monde soit sur le point de devenir réalité. Il devra alors réunir 13 crânes de cristal mais rien ne se passera comme prévu ...
Chapitre 1
Le cabriolet bleu foncé avait dépassé Los Angeles et son conducteur savait où il se dirigeait. Sa direction, la campagne californienne, lui offrirait tout ce qu’il avait besoin pour démarrer sa nouvelle vie. Une nouvelle vie a l’écart des grandes villes tout en gardant un œil dessus. Du haut de ses 24 ans, tout droit venu de la France mais ayant des origines anglaise, il avait décidé, suite à des expériences familiales toutes plus décevantes les unes que les autres, et une peine de cœur pour ne rien arranger, de partir. Partir sans l’annoncé. Personne de son passé ne savait où il était et il considérait que c’était bien comme ca. Derrière ses lunettes de soleil, il admira le calme et la beauté du décor. Il pensa être au far west tellement ce décor était en tout point ce qu’il avait vu sur les photographies, mais il chassa cette pensée car il n’était pas la pour admirer le paysage.
Il roula encore deux bonne heures et arriva enfin dans la petite ville de Montgomery. 72 habitants au compteur. Deux grandes avenues longues de plusieurs kilomètres et plusieurs rues la composait. Les habitants y avaient construits là au fil de l’âge des magasins de toutes sortes pour pouvoir y vivre convenablement. Au nord, une rivière et sa nouvelle demeure. Il l’avait acheté a un prix dérisoire et il se mit a penser qu’elle devait être hantée mais au lieu d’en avoir peur, il s’en moqua et se dit qu’il fera avec. De toute manière, il n’avait pas le choix. Ce qu’il apprécia, c’est que sa nouvelle demeure était a l’écart de la petite ville mais suffisamment proche pour s’y rendre à pieds. Il gara sa voiture dans l’allée où toute sa vie attendait sagement d’être déballée. Il posa ses yeux sur l’experte immobilier qui l’attendait sagement sur le perron. Il regarda ensuite sa maison et se dit que son nouveau départ était la meilleur idée qu’il avait eu de toute sa vie. Il sortit alors et donna un signe de tête à la propriétaire en guise de salutations.
La vendeuse, d’âge mûre mais mignonne selon son gout, était habillée de façon professionnelle mais faisait preuve d’une certaine nonchalance.
- Vous avez fait bonne route ? Et le trajet ? Pas trop long ?
Elle débita plus de question qu’un flic a la retraite se dit-il. Elle a de la chance d’avoir un joli minois parce qu’elle m’énerve déjà se rajouta-t-il.
- Oui j’ai fait bonne route merci. J’ai pu admirer le paysage. Lui répondit t-il. Il espérait secrètement que ses réponses conviendrait a son interlocutrice.
Elle répondit alors que c’était parfait et tint a lui faire la bise. Ce qui le déstabilisa un peu mais il accepta dans l’espoir d’abréger la situation. Elle lui donna les clés et le convia a rentrer dans la maison.
Le bruit de la clé dans le barillet se fit entendre et la porte s’ouvrit en grinçant. A l’intérieur, flottait une odeur douce de fleur et la maison respirait la sérénité.
L’experte entra la première et lui souhaita la bienvenue chez lui. Il ne répondit pas mais lui lança :
- Est-elle hantée ?
Elle lui répondit par un sourire chaleureux et plein de sens que non. Il lui rétorqua :
- Comment le savez-vous ?
Toujours avec son sourire mais agacée par son insolence, elle décida de jouer carte sur table :
- Cette maison, meublée, sensée être pour un couple avec un enfant ne se vend pas car la ville commence à être oubliée. Cette maison à été construite par mon arrière grand père tout comme la maison d’à côté. Hé oui, je suis votre voisine et je suis très envahissante, vous allez voir. Donc pour finir, cette maison n’est pas hantée. Des questions ?
Il fit un signe de tête que non. Surpris par autant de franchise, il visita la maison pièce par pièce. Sachant qu’il commençait une nouvelle vie ici, elle joua la carte que la maison était parfaite pour un nouveau départ.
Il scruta chaque pièce, chaque détail, comme si il photographier la maison dans sa tête.
Après un long moment de silence, elle se risqua a lui demandait sa décision sur l’achat ou non de la maison.
- Alors comblé ? Lui demanda-t-elle. Vous verrez, vous serez très bien ici. C’est calme et vous serez presque seul au monde.
- Je valide notre accord. J’accepte. Mais à une condition : Vous m’avez dit que nous étions voisins. Je ne veut pas de voisin. Donc ignorez moi, je ne suis ni votre voisin adoré, ni votre futur ami/confident ou autre. C’est bien compris ?
Déroutée par autant de méchanceté, elle répondit par l’affirmative mais ressentit une certaine déception mélangé à de la tristesse de ne pas pouvoir avoir une personne en qui parlé quand elle en aurait besoin. Elle lui remit ses clé et pris congés la tête baissée en lui souhaitant une bonne soirée. Il referma la porte derrière elle et l’observa rentré chez elle à travers la fenêtre. Puis il sortit de la maison et se dirigea vers le coffre de sa voiture pour y prendre ses affaires. Il fit plusieurs voyage sous les yeux de sa voisine qui l’observa de chez elle, un verre à la main.
Il passa une bonne partie de la nuit a s’installer tranquillement en aménageant la maison a sa convenance puis s’endormit sur le canapé jusqu’au lever du soleil.
Réveillé aux aurores, il se fit un café puis sortit sur le perron et observa les alentours. Perdu dans ses pensées, il se mit enfin a acceptait la situation. Un nouveau départ, une nouvelle vie. Il ne savait pas ce que lui réservait l’avenir mais il s’en fichait maintenant.
Des semaines plus tard, le stress lié au manque de repères avait laissé place à un train-train quotidien. Il avait réussi a se faire accepter par la communauté et avait décroché un petit boulot au journal du coin, « La gazette de Montgomery ». Il était aussi revenu sur sa décision de ne pas se faire d’amis. Pour cela, il s’était excusé auprès de l’experte immobilière, sa jolie voisine, la charmante Angela, et l’avait invité a manger à plusieurs reprises. Néanmoins il avait toujours une petite appréhension a tout ca et il faisait le maximum pour gardé un certain retrait. Avec le temps, il était même tomber amoureux de sa voisine qui lui avoua des sentiments réciproques. Ils avaient donc décidés de se fréquentés et voir jusqu’ou leur relation pouvait aller.
Deus mois passèrent. Comme chaque soirée, ils étaient tout les deux assis sur son perron et discutaient des petits potins de la journée. La nuit était douce, étoilée mais chaude. La journée avait été forte en émotions car la banque du coin avait été cambriolé et les braqueurs avaient été jusqu’à tuer Marty, le vigile. Il devait prendre sa retraite le mois qui arrivait et il était très apprécier en ville. Le papier qu’il avait du écrire pour le journal l’avait bien secoué et la présence d’Angela dans ses bras le réconfortait énormément. Comme a son habitude, le couple restait assis en silence tout en s’échangeant des baisers fougueux. Au bout d’un moment, Angela engagea la conversation :
- Ca te dirait que demain, on se rend en ville ? Lui demanda-t-elle. Pour y faire quoi ? Lui répondit t-il, après avoir bu une gorgée de whisky. Pour nous promener et pour visiter un peu la ville, je suis sur que tu n’as pas encore eu le temps de voir Los Angeles. Elle tenait a changer d’air et profité un peu de lui pour elle toute seule, loin de Montgomery. Loin de la bourgade pour mieux souffler et profiter d‘un autre paysage.
Il la regarda dans les yeux et il accepta pour lui faire plaisir. Il s’en foutait un peu de Los Angeles mais comme il était fou amoureux d’elle, il voulait lui offrir ce petit plaisir.
- Nous devons donc nous coucher tôt dans ce cas alors, non ? Elle le regarda puis se blottit contre lui en acceptant sa proposition. Quelques minutes passèrent. Le couple se leva et au moment de se quitter, il l’embrassa puis il l’emmena à l’intérieur. Ils se couchèrent ensemble et il la laissa poser la tête sur son épaule. Il l’embrassa sur le front tout en lui disant qu’il l’aimait plus que tout.
Il fut réveillé par un violent coup de poing. « Réveille toi l’américain, c’est l’heure de parler ». Avec sa barbe de 3 jours, le prisonnier leva sa tête vers son tortionnaire et répondit avec insolence d’aller joyeusement se montrer dans un autre endroit, lequel rétorqua avec un violent coup de pied qui fit tomber la chaise en arrière. « Relève-le, Tong ». Tong obeit a l’ordre en crachant sur le prisonnier qui esquissa un sourire comme pour se moquer. Ma première question, et tu as intérêt a y répondre est la suivante : -Ton gouvernement t’envoit pour une mission, laquelle ? Parle ! Chien d’américain ! Le prisonnier, cheveux noirs foncés en bataille, la trentaine et le visage tuméfié par une séance de torture leva la tête et après une brève réflexion répondit : -Je suis venu en touriste et comme j’aime les bases top secrète, je voulais visiter !
Etonné par autant d’insolence, le tortionnaire tourna le dos au prisonnier et se retourna vers une table sur laquelle était posé un équipement de soldat et répondit avec un ton agressif : « Ca fait 3 jours que tu est menotté a cette chaise et pourtant tu fais toujours le fanfaron et ca voit-tu ca me fatigue, alors tu vas parler car je vais te tuer et exhibé ton cadavre aux infos. » Toujours avec une insolence défiant toute compréhension, le prisonnier regarda droit dans la direction du tortionnaire et lança un soupir qui laisser deviné un mépris incroyable envers l’homme.
-Vous les nord-coréens, vous étes des comiques, vraiment ! Tu crois franchement que tu vas exhibé mon corps aux medias alors que nous ne sommes pas censés exister ? Je te rappelle que ta base est top secrète !
En exhibant ses arguments, le prisonnier réussit a se libérer de ses menottes mais cacha sa victoire.
Le tortionnaire, exaspéré de cette réponse décida alors de s’emparer du couteau de l’américain posé sur la table et ordonna a son homme d’attraper le prisonnier, lequel s’éxecuta. Tout en plaçant son bras contre la gorge de l’américain, il en profita pour l’étrangler.
Son chef se jeta violemment sur l’américain qui vit la lame de son couteau s’arrêté a un millimètre de son œil.
Un bip sonore venant de l’équipement de l’americain retentit dans la piece sous la surprise générale.
Le prisonnier laissa tomber ses menottes, donnant un violent coup de pied a son tortionnaire, distribua un coup de tete dans le menton de Tong et dans un seul geste attrapa au vol le couteau qui avait été propulsé vers le plafond de la piece et trancha net la gorge de ce dernier.
Le rapport de force clairement inversé, l’américain releva son tortionnaire et le jeta contre le mur. Sa tête heurta le béton et provoqua la mort de ce dernier.
Shepard ! L’oreillette se réactiva sur ce nom et provoqua une joie dissimulé chez ce dernier.
- Tu as toutes les données qu’il te faut le geek ? Parce que ta technologie de capture d’infos est franchement a revoir …
D’une vingtaine d’années, le jeune homme venait de prouver que sa technologie d’extraction de données, sans passer par un piratage mais seulement avec un smartphone, fonctionnait mais avait besoin d’être améliorée.
Sans répondre a la provocation de l‘espion, le geek lui annonca qu’il avait non seulement acces a la base mais qu’il avait recueilli toutes les données presentes dans les ordinateurs.
Shepard s’empara de son equipement, se rhabilla et verifia que son silencieux était chargé. « Très bien, il est temps de partir. » Il ouvrit la porte et deboula silencieusement dans un long couloir etroit et éclairé a moitié par une ampoule qui allait bientôt rendre l’ame.
-Mccallister, fais moi un topo sur les forces en présence.
Mccallister, la nouvelle analyste en second, avait été affectée juste avant cette mission et comme c’était sa première depuis son arrivée dans l’équipe, était littéralement décontenancée par la tranquillité de ses collègues.
-Tout de suite, patron ! C’est très bizarre car la base est vide. Néanmoins, un poste informatique qui a resisté a la technologie de Stevie apparait sur l’écran.
Rangeant son arme, Shepard sortit son pda et accepta la mise a jour de l’analyste. Longeant le couloir, il se dirigea dans la piece où le poste informatique autonome du site attendait sagement son piratage.
Shepard sortit un cable usb, relia son pda au poste informatique et laissa faire la technologie. En attendant, il sortit de son sac a dos une balle métallique puis appuya dessus, ce qui l’alluma d’une lumiere blanche.
-Tu est sur que ca va raser la base ? Demanda-t-il au geek.
Ce dernier, bien trop occuper a preparer la fuite de son patron ne releva pas le manque de confiance de ce dernier. Ton carrosse est prêt lanca-t-il, presque vexé.
Le pda emit un sifflement qui valida que toute les données avaient été extraites. Presque immédiatement, il envoya une decharge electrique qui provoqua la destruction de l’interieur de l’ordinateur.
Shepard jeta la balle metallique a travers la piece qui roula droit devant elle. Ramassant son pda, il le rangea dans son sac a dos, sortit son arme et tira dans la vitre qui se brisa. Tout ca dans une rapidité qui traduisait son habitude dans ce genre d’opérations sauf que cette fois-ci, il avait eu un petit contre-temps de trois jours.
C’est alors qu’un petit appareil volant de couleur blanche ressemblant a un drone predator, mais equipé d’un cockpit pour une seule personne se plaça de sorte que son aile gauche serve a monter dessus. Ce que Shepard s’empressa de faire.
-Laisse moi les commandes et attend que je suis a deux kilometres de la base pour declencher la bombe.
Trois minutes plus tard, la base se désintégra de l’intérieur dans une immense boule d’energie bleue-violette.
L’oreillette de Shepard lui laissa écouter les applaudissements de ses deux coéquipiers.
-Je vous chargent d’analyser les données que je vais vous envoyer. En attendant, préparez le rapport de la mission et transmettez le au bureau, ordonna l‘espion.
Ses deux coéquipiers se mit au travail et coupa la liaison radio, offrant l’opportunité à l’espion de pouvoir se reposer.
Fin du chapitre 1.
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| | | Epsilon Admin
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| Sujet: Re: The Dark Légion Project Mer 21 Mai 2014 - 12:18 | |
| C'est un très bon début. Les espions et le geek me font penser à Reese, Finch et Carter. "Un conflit entre démons et Aliens" rien que ça, c'est tout un programme avec la légende des 13 crânes de cristal. D'habitude les Aliens sont considérés comme les démons, ça change un peu. | |
| | | John Reese
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| Sujet: Re: The Dark Légion Project Jeu 22 Mai 2014 - 10:01 | |
| Merci ^^ La suite est disons ... plus "spectaculaire". Tu n'est pas au bout de tes surprises Par contre, c'est marrant que tu ai relevé la référence vu qu'il y en a bel et bien ^^ ( Mais je ne dirais pas lesquels tt de suite ) Allez hop, le chapitre 2 right now ! Chapitre 2 Sur le trajet du retour, il ne fit que dormir et se remémorer son passé. Avant qu’il ne devienne un espion pour les Etats-Unis, il n’était qu’un pauvre civil lambda ayant fui la France pour y fonder une nouvelle vie. La situation géo-politique du monde de 2014 avait empiré et les menaces d’une 3eme guerre mondiale venaient de partout. Les Etats-Unis découvrit trop tard que la Corée du nord avait passée dans le plus grand secret un accord avec l’Iran, la Syrie et l’organisation terroriste Al-Qaida. Le terme de cet accord ? La destruction des Etats-Unis par une série de frappes nucléaires dans chaque grandes villes. Leur première cible avait été la ville de Los Angeles et c’était dans cette ville que lui et Angela avaient décidé de passer une journée entre amoureux. Une journée qui allait sceller son destin et détruire un homme pour en créer un autre dont l’importance allait être capitale pour un futur incertain. Son destin bascula a midi trente quatre. Il n’oubliera pas l’heure ni la date : le 13 juillet 2014. Ce jour la, rien ne laissé présagé que la tournure des évènements allaient être autant dramatique et la présence discrète des forces de l’ordre se devait d’être rassurante. Le couple commenca par se payer un repas sur la jetée de Santa Monica. Ils reprirent la route après s’être baignés au bord de la plage. Elle insista pour lui faire visiter Hollywood Boulevard. Il se gara non loin de la et ils décidèrent de remonter le boulevard a pieds pour mieux en profiter main dans la main. C’est alors que le destin se mit en marche. Un convoi de deux vans déboulèrent non loin d’eux et un groupe de dix hommes barbu en sortit et ouvrit le feu sur les passants présents tout en hurlant des mots incompréhensibles. La scène était surréaliste et sa premiere réaction était de protéger Angela. Un troisième van apparu dans leurs dos et lui fit changer d‘idées. Son conducteur en sortit et fit aussi feu sur les passants, qui, tombèrent sous les balles. Beaucoup tombaient sous les balles et peu de personnes réussirent a prendre une ruelle pour fuir les lieux. Alors qu’il décida de fuir pour mettre en sécurité sa vie et celle d‘Angela, une rafale de balle siffla devant ses pieds et il décida de mettre sa fiancée dans son dos pour la protéger. Il recula le plus possible mais les assaillants les encerclèrent. - Laisser la vivre, prenez moi ! Leur hurlèrent ils, sans succès. Mort de peur, il leur tenait tête mais il craignait pour la vie de sa fiancée plus que la sienne. Les forces de police arrivèrent dans la foulée mais essuya une vague de balles tuant les policiers n‘ayant pas eu le temps de sortir de voitures. Néanmoins, Une voiture de police réussit à se créer une brèche et fonca entre les terroristes et le couple. Le conducteur et son coéquipier ouvrit le feu sur eux, tout en sortant du véhicule. Le couple recu l’ordre par le conducteur/policiers de rejoindre la couverture improvisée et il ne se fit pas prié pour obéir. Le policier passager n’eut pas la chance de pouvoir se protéger et il fut fusillé par les armes des terroristes. Le second flic réussit a appeler les secours et protégea tant bien que mal notre couple et il fut touché par une rafale de balle. Il tomba sur le sol et donna son pistolet à Angela. Le couple était alors aculé et les terroristes l’encercla. Ils crièrent alors des mots en arabe et ouvrit le feu sur eux. Angela se sacrifia et se mit entre son fiancé et les balles. Elle les encaissa a sa place. Lui, il recu deux balles dans l’épaule. Les terroristes se dirigèrent vers les deux premiers vans et s’apprétèrent a fuir le lieu du massacre. Angela se tourna vers lui et l’embrassa une derniere fois. Lui souffla qu’elle l’aimait plus que tout. Puis elle fermit les yeux. Il pleura en silence et s’empara de son pistolet. Il bascula le corps inerte de son amour perdu sur le côté et se mit debout. Il commenca par les insulter et ouvrit le feu sur les terroristes. Il fit mouche et en tua quatre sur les neufs sur le coup. il se cacha derriere la voiture de police, se faufila vers le corps du policier, s‘empara de ses chargeur et rechargea son pistolet. Jetant un coup d’œil a travers la voiture, ses yeux tombèrent sur le fusil a pompe. Il ne pouvait pas s’en emparé mais il savait qu’il était la. Les terroristes, réduit a cinq, voulaient venger a tout prix leurs camarades et s’organisèrent donc pour le tuer. Il jeta un coup d’œil par-dessus sa planque de fortune. Puis dans un élan, il se leva de sa abri de fortune et visa le premier forcené a cote du van puis ouvrit le feu et lui placa une balle en pleine tête. Notre homme se décala vers la gauche et assisté d’une vitesse presque surnaturelle, il ajusta une balle dans la tête aux 4 derniers terroristes qui s’ecroulèrent tous en meme temps. La scène s’était passée a une vitesse hallucinante et notre homme, choqué par ses prouesses lacha son arme et eu pour seul reflexe de s’assurer de la mort des meurtriers d’Angela. Il se dirigea vers eux, écarta leurs fusils tout en les insultant et il placa une derniere balle dans la tête et hurla de rage. Ayant été prévenu par les radios du policier morts, l’unité du swat dépéchée sur place avait assisté a la scene grace aux radios des agents qui avaient eu la malchance de mourir les premiers. Arrivée sur les lieux de l’attaque, le swat sécurisa les lieux et décida de menotté notre homme qui se laissa faire. On pouvait penser que tout était fini mais le déluge de violence reprit de plus belle. A bord de 3 nouveaux van, une nouvelle vague de terroristes s’arreta au milieu de la route, les hommes du swat dût alors se battre. Notre homme, les poignets sous entrave, essaya de faire comprendre dans un franglais presque comique, de le libérer de ses menottes et de lui donner une arme pour se battre aux cotés du swat. Il fut écouté puis libéré. Il se précipita vers les portes d’un des premiers van et vérifia son contenu, a la recherche d’une arme d’assaut. Un agent du swat le suivit et ils découvrit ensemble son chargement. A l’intérieur du van, une énorme caisse noire était entreposé : une bombe nucléaire. Le compteur indiqua qu’il ne resté que cinq minutes et l’agent, dénué de toutes connaissances dans les bombes ordonna a ses collègues de repousser l’assaut des terroristes et de mettre le plus de distance entre eux et la bombe. Quand à notre homme, il refusa de sortir et fit comprendre a l’agent du swat qu‘il allait l‘aider. Ce dernier accepta et lui donna une arme a feu pour se défendre. Il prit l’arme tendu, la rangea dans son pantalon et se tourna vers la bombe. Il ne resté trois minutes pour la désamorcée ou mourir. Avec un calme presque olympien, il examina l’engin et repéra son point faible : d’une conception rudimentaire, la bombe explosera a condition que le pain de c4 rattachée ne declenche la destruction des bonbonnes contenant l’uranium. Il essaya de détacher l’explosif sans succes, Apres 3 tentatives infructueuses, il essaya une derniere fois. Y mettant toute sa force, il réussit son entreprise et l’idée de s’en débarrassait germa immédiatement. Il sortit dehors et un des agents du swat comprit ce qu’il voulu en faire. Il lui prit le pain de c4 des mains et le jeta en direction du convoi des terroristes. La bombe se declencha en atterrissant sur le toit d’un des vans et désintégra les alentours dans une explosion asourdissante. Un hourra eclata alors de la part des agents qui remercia notre homme en le prenant dans leur bras. Néanmoins, les pertes étaient lourdes. Des centaines de civils étaient tombés sous les balles et il perdit la seule femme au monde qui aurait pu l’aimer comme il désirait depuis tant d’années. Il était anéanti. Il déambula puis tomba a genoux au dessus du corps d’Angela. Il pleura en la tenant contre lui. Un agent du groupe d’intervention vint a sa rencontre et lui annonca qu’il devait être emmené au commissariat pour y être interrogé. Au bout d’un moment, Il se releva puis fut conduit au commissariat. Une fois au poste, notre héros fut emmener dans une salle d’interrogatoire et immédiatement, il fut assailli de questions. Sa maitrise execrable de la langue anglaise retarda son interrogatoire et une traductrice en langue francaise fut appeler en renfort. Au bout de deux heures, et au milieu de la séance de questions/reponses, deux agents du FBI interrompit l’échange et annonca aux forces de police que notre homme était transférait a Langley et que les policiers devaient le remettre entre leurs mains. Accompagné des deux agents, notre homme sortit sous les applaudissements du commissariat tout entier quand les infos tombèrent. A cet instant, les États-Unis et ses alliés rentra en guerre : New York, Boston, Paris, Munich, Londres, Madrid et Rome fut désintégré dans une explosion nucléaire qui tua des milliers de gens. En un instant, les terroristes avait anéanti tous les efforts entrepris par les pays occidentaux pour lutter contre le terrorisme et avait clairement démontrer que leur folies n’avaient plus de limites. Notre homme, anéantis par les évènements et par la mort de sa compagne fit son possible pour ne pas pleurer et cacha du mieux qu’il pouvait sa peine. Dans un silence d’outre tombe, il fut emmener par le FBI. Une fois arrivé a Langley, il fut accueilli dans une ambiance ou les sonneries de telephone fixe et portables avaient pris le pas sur les cris des agents qui faisait face a une situation sans précédant. Notre homme fut conduit dans le bureau du directeur de l’agence et sa présence sur les lieux lui fut alors révélée : les caméras de videosurveillance avaient filmés ses exploits qui ressemblaient a ceux des espions au service de la NSA. De but en blanc, le directeur lui avait jeté la vérité sans prendre de gants. Décontenancé, perdu et vulnérable, notre homme bafouilla et réussit a répondre qu’il venait de perdre une personne cher a son cœur et qu’il voulait seulement rentré chez lui. Sans se laisser démonter, le directeur lui affirma qu’il ne pouvait plus rentré chez lui et reformula sa proposition de rejoindre un programme top secret du gouvernement. Il s’agissait de former un jeune homme aux rudiments de l’espionnage afin de s’en servir pour mener une nouvelle sorte de guerre : celle que l’on ne parle pas et qui n’est dans aucun rapport. Celle qui crée des fantômes invisibles et qui permet de prendre l’ascendant sur les ennemis de la liberté. Notre homme, perdu dans ses sentiments de vengeance, et conscient de la lourde responsabilite qui lui était confiée, accepta. Angela et lui étaient mort ce jour la. Le raid manqué de Los Angeles avait fait 102 morts. Pourtant, il marquait la naissance de l’espion portant le nom de code Shepard. Un bip sonore le reveilla. Il ne restait que cinq minutes de vol avant d’avoir une journée pour se reposer. Il reprit les commandes et suivit le plan de vol. Dépassant une montagne, il aperçu enfin sa maison. Entouré par les montagnes du Montana, et située de sorte qu’aucune visite ne lui était faites, elle était devenu son havre de paix entre deux missions. Il était considérer comme mort aux yeux du monde et pourtant il l’avait sauvé tellement de fois que c’était devenu une habitude. Au bout de six ans de services, il avait perdu toute humanité. Il était devenu une arme avide de vengeance au service du gouvernement américain et il reculait devant rien pour faire payer toute la cruauté employée par les ennemis de la liberté. Il était même devenu le second meilleur espion, ce qui lui avait valu de pouvoir dirigé sa propre équipe. Il posa son engin sur la piste héliportée prévue a cet effet. Il sortit du cockpit et prit une grande bouffée d’air frais. Il sauta de son appareil et admirait les montagnes qui entouraient son domaine. Approchant de la porte de derrière, une voix virtuelle s’adressa a lui : -Nom de code et scanner biométrique. Shepard s’éxécuta et son identité fut confirmé. -Bienvenue chez vous, Monsieur. -Merci I.D.A. Allume les infos et prepare moi les soins spéciaux, je suis un peu … abimé. L’intelligence virtuelle répondit par l’affirmatif et notre homme rentra chez lui. La télé sortit par une fente sur le mur du fond et s’alluma sur les infos. Quand a Shepard, il se précipita vers le frigo pour en sortir un soda qu’il mélangea avec du whisky. Buvant une gorgée, il s’enleva son armure légère et laissa découvrir un corps musclé mais abimé par 3 jours de tortures. Néanmoins, des cicatrices plus anciennes laisser deviné des violences qu’avaient subit son corps. Aux infos, La corée du nord avait masquée la destruction de sa base secrete par une explosion de gaz ayant détruit des habitations et tuer des centaines de gens. -Apres la page de pub, nous recevons l’écrivain Esteban C.R pour son roman « La Mariée » Finissant son verre, Shepard sortit son pda et le brancha sur son ordinateur. -I.D.A, éteint la télé et charge toi de copier les donnée presente sur mon pda. Analyse les et envoient les a Mccallister pour qu’elle les étudie. Je vais me réparer alors me reveille pas. « Se réparer » consistait a se plonger dans un bain contenant un produit guérissant n’importe quelle blessures qu’elles soient par balles ou autres sauf si le corps en question a perdu un membre. Il suffisait alors d’une heure pour que le corps soit réparé. Pendant ce temps la, I.D.A se chargea des données du pda. Copiant son contenu et en envoyant une seconde copie a Mccallister, l’intelligence virtuelle avait déclenché un virus invisible par inadvertance qui envoya un signal de géo-localisation a un poste informatique dans le monde. Quelque part sur Terre, une personne savait précisément où récupérer ces fameuses données compromettantes et elle était bien décidé a les récupérer par n’importe quels moyens … Fin du chapitre 2. | |
| | | Epsilon Admin
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| Sujet: Re: The Dark Légion Project Jeu 22 Mai 2014 - 13:47 | |
| Oui en effet il y a de l'action ^^ Vivement la suite. | |
| | | John Reese
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| Sujet: Re: The Dark Légion Project Jeu 22 Mai 2014 - 14:26 | |
| Bon bah ... Tadaam !
Chapitre 3
Un convoi de trois hélicoptères, d’apparence militaire, se séparèrent chacun dans une direction. Le dernier, le plus rapide, fila en direction du sud et avait en son bord une troupe d’élite ayant pour ordre d’arrêter une jeune analyste sans qu’aucun mal ne lui soit fait. A quelques kilomètres du domicile de la cible, l’hélicoptère se stabilisa à moyenne altitude et laissa le commando atterrir au sol avant de se poser.
Il ne fallu que quelques minutes pour ces militaires sur-entrainés afin de se poster autour de la maison de Mccallister. Cette dernière était occupée a se préparer à mangé. Un des hommes jeta alors une grenade flash à travers la fenêtre qui se brisa et celle-ci explosa aux pied de la jeune femme. Aveuglée et désorientée, l’analyste, a la merci de ses kidnappeurs, reçu une fléchette tranquillisante qui l’endormit aussitôt. La section d’élite la récupéra puis regagnèrent leur hélicoptère.
Le second hélico filait droit non loin de la et il ne lui fallu que quelques minutes pour rejoindre l’appartement du geek, accessoirement hacker. Stabilisant son appareil au dessus de l’immeuble, le pilote fit un signe que son passager pouvait agir. celui-ci accrocha sa corde a l’appareil et descendit en rappel. Arrivé a la hauteur de la vitre du jeune pirate, il constata que celui-ci était occupé sur son ordinateur, lui tournant totalement le dos, ce qui lui facilitera la chose. Il prépara un mouchoir imbibé d’un liquide faisant office de somnifère. Il s’élanca a travers la vitre puis il réussit a entourer la gorge du jeune homme a l‘aide de son bras. Dans la foulée, il lui fit respirer le tissu puis il l’attacha. Il tira un coup sur la corde, donnant le signal au pilote de le faire remonter. Le colis numéro deux fut remonté a bord puis emmené vers une localisation inconnue.
Sa réparation terminée, Shepard ouvrit les yeux et attendit quelques minutes dans son bassin. Il savait qu’il devait encore étudier les données dérobées aux nord-coréens et nettoyer son équipement. Il se leva, entièrement nu, le corps recouvert de cicatrices de différentes tailles, qui laissées présager toute les épreuves qu’il avait du traverser. Il s’essuya puis s’habilla avec un jean bleu et un tee-shirt blanc puis il enfila une paire de bottes. Il sortit de la salle de bain et se dirigea vers le frigo et en sortit une cannette de soda. Il se dirigea vers un placard et en sortit un verre ainsi qu’une bouteille de whisky. Il rempli le verre de son alcool favori mais a la dernière minute, il rangea la cannette de soda. Il s’assis alors sur son fauteuil et regarda dans le vide, buvant une gorgée de temps en temps.
Il fut sortit de sa relaxation par l’alarme qu’I.D.A fit hurlée.
-Que se passe t-il I.D.A ? demanda un Shepard sur ses gardes.
-Monsieur ! Un appareil volant et 7 points thermiques se sont posés sur la partie nord du domaine. Ils seront sur la position du Q.G dans moins de cinq minutes. En accord avec les directives qui me sont confiées, je barricade le batiment.
-Non I.D.A. Faisons comme nous ne savions rien de cette attaque et laisse moi agir. Mais reste dans les parages pour activer le protocole d’auto défense.
Le groupe d’assaillant arriva a moins de dix mètres de la maison de l’espion. Il s’immobilisa et attendit. Shepard observa la scène a travers la lunette de son fusil et décida d’effectuer un tir de sommation au pied d‘un des premiers membre du groupe d‘assaillants. Puis il ordonna a I.D.A d’activer les systèmes de haut-parleur.
-Vous êtes sur un domaine privé du gouvernement des Etats Unis. Vous avez cinq minutes pour dégager. Passé ce délai, j’ai pour autorisation de me défendre en ouvrant le feu.
Le groupe, jusqu’alors immobile, s’ouvrit en deux et une silhouette féminine totalement masquée par une capuche sombre, apparu soudainement. Il se dit qu’il était impossible qu’il ne l’ai pas aperçu jusque maintenant et que quelque chose clochait.
- Shepard ! Nous ne partirons pas. Du moins, pas sans vous. Veuillez vous rendre et aucun mal ne vous sera fait. Décidez vous vite car je ne suis pas patiente.
Il était surpris par autant d’insolence. Il recompta de lui-même le nombre des assaillants et il constata qu’I.D.A s’était trompée. En effet, la signature thermique de la femme n’avait pas été repérée. Il réfléchit quelques secondes et décida de jouer à son jeu. Il attrapa deux armes de poings et les cacha dans son dos puis il sortit dehors.
- Que me voulez vous ? Ordonna-t-il. Il savait plus ou moins la réponse qui lui serait confiée mais il devait jaugé la détermination de ses assaillants.
La jeune femme marcha en sa direction et retira sa capuche, laissant apparaitre une chevelure noire et magnifique tout en ordonnant dans un langage inconnu un ordre sans doute destiné a ses hommes.
Shepard la regarda se dirigé vers lui mais ayant le soleil dans les yeux, il ne pouvait pas l’observer plus en détail. C’est alors qu’il fut attaquer par surprise. Il ne savait pas d’où venait ce coup de poing d’une force prodigieuse qui l’envoya au sol, mais il comprit que le groupe n’était pas de 8 membres mais bien de 9 ce qui le fit rire.
- Neuf assaillants contre moi ? Vous ne doutez de rien ma chère ! Sortit-il a l’encontre de la femme brune. - Je pensait qu’aucun mal ne me serait fait ? Enchaina-t-il, tout en se relevant rapidement.
Il n’eut pas le temps de se remettre totalement sur ses gardes qu’il encaissa un nouveau coup de poing venu de nulle part. Contre toute attente, il réussit a bloquer le bras, sortit son arme de poing et vida son chargeur contre son agresseur. Lequel révéla enfin son apparence. Il n’était pas humain ce qui surpris Shepard.
-Mais putain, tu est quoi toi ? Lacha un Shepard abasourdi de voir une technologie autant a la pointe.
La machine s’écroula en arrière a priori H.S. Pensant être hors de danger, Shepard jeta son arme et se tourna vers la mystérieuse jeune femme en lui adressant un clin d’œil rempli de malice.
La jeune femme, n’étant pas impressionnée par la performance de l’espion lâcha une nouvelle phrase incompréhensible et fut prise d’un fou rire.
- Ahah ! Bien joué, bien joué. Je me permet un conseil : tu devrais te retourner.
Shepard n’eut pas le temps d’appliquer la recommandation et reçu un violent coup de pied sur son bras droit qui se cassa net. Il hurla puis s’écroula de douleur. La machine s’était relevée et se tenait au dessus de lui. Elle lui asséna un nouveau coup de pied en direction de son estomac. La force insufflée dans ce nouveau coup fut telle que l’homme fut propulser dans la vitre de sa maison qui se brisa. Quand a lui, il termina sa course dans le mur du fond, plus exactement dans sa télévision. Encastré dans le mur, il cracha une énorme quantité de sang.
Incapable de bouger, il savait qu’il ne battrait jamais cette machine. Il appella I.D.A mais ne reçut aucune réponse. Il venait de réaliser qu’elle devait être déconnecter, ce qui lui fit penser qu’il venait de perdre son seul moyen de défense. Il décida néanmoins une dernière contre attaque. A l’aide de son bras gauche, encore valide, il s’empara de sa seconde arme de poing dans son jean puis, sous le coup de l’adrénaline, il sortit des décombres, le sang coulant le long de ses yeux, lui masquant partiellement la vue. Il essaya de s’éponger mais il commis là une erreur tragique. Il fut transpercé par une lame puis attrapé par la gorge et soulevé du sol de plusieurs centimètres. Il en lacha son arme et un crachat de sang conséquent.
La femme n’avait pas prévu que l’androïde ne fasse autant étalage de violences et lui ordonna de se stopper net. Ce qu’il ne fit pas et coupa le bras gauche de Shepard a l’aide de sa lame. Ce dernier tourna alors sa tête vers son bras qui vola sur le sol, regarda son épaule et hurla une nouvelle fois. La machine le jeta au sol et ne prêtant plus attention a sa maitresse, planta sa lame dans le cœur de l’espion puis la rétracta le long de son bras.
Sous le coup de la colère, elle sortit une arme a feu et détruisit la machine puis se pencha sur le corps de Shepard. Elle essaya de capter une pulsation cardiaque mais rien ne se produisit. Il était bel et bien mort …
Elle souleva le corps et ordonna a ses hommes de ramasser la carcasse de la machine, le bras du défunt et les données sur son PDA. Ils en profitèrent pour poser une bombe dans la maison et déclencha le compte a rebours pour que l’engin explose dans les dix minutes.
Le commando se dirigea vers l’hélicoptère puis monta a bord. La femme déposa la dépouille sur une table et le sangla solidement afin qu’il ne puisse pas tomber. Son opération avait été un échec sur toute la ligne et elle se sentait coupable. Elle s’assit puis attacha sa ceinture. L’appareil s’éloigna du domaine et fit route vers la destination de retour. L’explosion rasa le domaine et provoqua des turbulences.
Non seulement Shepard venait de perdre son havre de paix mais aussi la vie. Néanmoins, ses ennemis n’en avaient pas totalement fini avec lui …
Fin du chapitre 3. | |
| | | Epsilon Admin
Messages : 896 Date d'inscription : 10/10/2013 Age : 41 Localisation : Entre aujourd'hui et 2077.
| Sujet: Re: The Dark Légion Project Ven 23 Mai 2014 - 14:18 | |
| Shepard va se faire ressusciter avec un genre de cercueil Goa'uld, non ? Je veux en savoir plus... | |
| | | John Reese
Messages : 420 Date d'inscription : 23/03/2014 Age : 35 Localisation : Top secret Emploi/loisirs : Cinéma, série télé et jeu vidéo
| Sujet: Re: The Dark Légion Project Ven 23 Mai 2014 - 22:20 | |
| Pas avec un cercueil Goa'uld lol !
La suite bah c'est tout de suite :
Chapitre 4
Trois ans ont passés. Nous sommes en 2023.
Ayant perdu son meilleur espion, les Etats Unis ont perdu du même coup leur avantage sur les menaces terroristes qui planaient sur le monde. Le gouvernement U.S décida donc de conclure un accord de non agression avec la Russie et permit a celle-ci et Vladimir Poutine, réélu une nouvelle fois, de devenir l’homme le plus puissant du monde. Il s’est permis, alors que le reste de l’Europe s’y opposait fermement, de lancer une ogive nucléaire sur l’Afghanistan en guise d’avertissement. Le résultat, la suppression du pays de la carte du monde, calma les groupes terroristes et les réduits en silence. La paix revint alors et un essor technologique permit aux villes touchées par le terrorisme de se reconstruire et d’allié architecture et future. Leur visages ont changés, et a l’instar de Paris, toutes les villes sont devenues un havre de tourisme ultra sécurisé et garanti sans danger.
Néanmoins, tout n’était pas si parfait. La situation militaire américaine changea et les SMP ( société militaire privée ) prit le pas et intervenaient sans l’aval du gouvernement.
Alors que le terrorisme était a priori endigué, une nouvelle menace apparue. Au début, certains pays enregistrèrent des cas isolés et plus les jours passèrent, plus la violence des affaires augmentaient. Maisons hantées qui tuaient leurs occupants, des disparitions en pleine forêt, des ovnis filmés dans les grande ville et même en plein jour … Ces phénomènes paranormaux de masse déverlèrent sur chaque pays qui avaient réussi a se reconstruire. Les gouvernement Russe et Américain, qui se partageaient d’un commun accord le contrôle de la planète sauf la Chine, le Japon et les deux Corées, furent dépassés par la situation. Le monde entrèrent dans une nouvelle ère, peut être sa dernière …
- Angela … Angela … Angela ! Il se réveilla en sursaut et ouvrit les yeux, le souffle coupé. Ses yeux se posèrent sur ses bras. Ou plutôt ce qui les remplaçaient. A la place de ses mains, il avait une prothèse robotique calquant au plus près une main humaine sans la peau. Il avait des prothèses robotiques a la place de ses bras, ce qui le perturba et lui fit échappait une insulte. Il regarda autour de soi et il s’aperçut qu’il n’était pas chez lui. La pièce dans laquelle il se trouvait, une chambre a couché, était chaleureuse, rustique et a la décoration chaude. Un poste informatique était opérationnel dans le coin droit de la chambre et a travers la fenêtre, il pouvait y voir le ciel. Il en retira qu’il devait être le milieu de la nuit. Il regarda autour de lui et apprécia la décoration.
Il se leva et s’aperçut que ses jambes étaient aussi robotiques. Ce qui le perturba sur les sensations. Il se dirigea vers la salle de bain, situé tout de suite sur sa droite, en espèrant y trouver un miroir. Il en trouva un et posa les yeux sur son reflet. Ce qu’il vit lui fit échappait un nouveau flot d’insultes. Il avait des implants robotiques aux yeux et ceux-ci n’étaient pas les siens mais des yeux parfaitement robotiques. Il en avait aussi sur le corps, sous forme d‘augmentations musculaires. Il avait également une barbe parfaitement taillée et il resta pendant quelques minutes a regardé son reflet dans le miroir. Il savait qu’il avait perdu la vie, qu’il avait été ressuscité et que le simple fait d’être là, devant ce miroir, était un miracle. A travers ce dernier, il aperçut des vêtements parfaitement entreposé sur des portes manteaux. Il se décida donc à s’habillé.
Il les enfila, un pantalon en cuir noir, une chemise, elle aussi noir et un long manteau sombre. Il se retourna une nouvelle fois vers le miroir et il observa ses mains. Il fut alors surpris par une voix.
- Vous êtes attendu au dernier étage. Veuillez vous rendre dans l’ascenseur le plus proche.
Qui a parlé ? Cria-t-il. Il fouilla toute les pièces de son appartement mais il ne trouva personne. La voix fut pourtant si proche de lui qu’il en conclu que la personne devait être à côté de lui. Il s’approcha de ce qui pouvait s’apparenter a une cuisine quand la porte d’entrée de l’appartement s’ouvrit toute seule comme une invitation a sortir dehors.
Il passa sa tête et un couloir apparu, enveloppé sous la lumière des néons fixés au plafond. Il s’y engagea et suivit le chemin. De toute façon, le couloir se termina par un ascenseur donc il ne pouvait pas se perdre. Les portes de l’ascenseur s’ouvrit et il entra a l’intérieur, toujours avec une tonne de questions dans la tête. Il appuya sur le bouton qui le conduisitau dernier étage. Il espérait avoir toutes les réponses a ses questions et aussi de ne pas tombé dans un piège.
Deux minutes plus tard, il arriva a sa destination et les portes de l’ascenseur s’ouvrit. Sur ses gardes, il en sortit et les portes se refermèrent presque aussitôt. Il pensa qu’il pouvait toujours faire machine arrière jusqu’à ce que l’ascenseur ne s’éteigne. Il était prisonnier de l’étage ! Il n’avait pas le choix, il devait avancer ou resté sur place. Il décida de vaincre son appréhension et se remit en tête qu’il se devait d’obtenir des réponses. Il avança et au bout du couloir, le seul chemin tournant a droite, il le suivit. Au bout de quelques pas, il se trouva en face d’une porte. Elle s’ouvrit toute seule et révéla un bureau, immense, et a la décoration rétro-futuriste qui le calma un peu. Il s’y engouffra alors et la porte se verrouilla dans son dos.
Devant lui, a quelques pas de sa position, un bureau rempli de paperasse en tous genre ainsi qu’une statuette de son bras robotique en miniature. Sur le mur du fond, un écran géant diffusant des infos télé mais le son était éteint. Tout de suite à sa droite, une bibliothèque remplie de livre ainsi qu’une cheminée dont le feu crépitait diffusant une chaleur appréciable. Son regard se tourna vers les vitres et le paysage. Il ne reconnut tout simplement pas où il était ce qui l’inquiétait vraiment.
-Détroit a bien changé, n’est-ce pas ? Une voix féminine venait de se faire entendre dans son dos, ce qui le fit sursauté.
Une femme venait d’entrer dans la pièce. Grande et mince, elle s’assit dans son fauteuil et croisa les jambes. Elle le fixa et le dévisagea de haut en bas et lui indiqua un fauteuil sur lequel il pouvait s’asseoir. Il lui obéit et plusieurs minutes passèrent sans qu’un mot ne fut prononcer.
Il se décida alors a prendre la parole.
-J’ai l’impression de vous connaitre. C’est vous et votre escouade qui m‘ont attaqué, n’est-ce pas ?
Elle le regarda, se leva et observa la ville a travers la vitre. Son reflet dans la fenêtre exposa sa beauté mais aussi un visage touché par la fatigue. Cette femme, brune, était sans conteste dans le feu d’une action incessante qui engendrait du stress. Elle le regarda, puis se retourna vers lui.
-Je suis vraiment désolée par ce qui s’est passée a l’époque, Shepard. Ou devrais-je dire John Doe ?
Il la regarda par deux fois puis se leva d’un bond a l’évocation de son nom. Elle le connaissait plus que lui ne la connaissait et cela lui fit très peur. Si il était tombé aux mains de l’ennemi, il était fini. Néanmoins, au dela de la simple révélation de son identité, il se demanda pourquoi elle parlait de sa mort au passé.
-A … A l’époque ? Lui demanda-t-il en bégayant.
Elle s’assit sur le coin de son bureau et lui dit alors :
-Cela remonte maintenant a trois ans. Je ne suis pas votre ennemie, vous savez. Je vous présente mes plus plates excuses et j’espère que vous prendrez votre résurrection comme un signe de renouveau. Elle lui tendit sa main en guise d’excuse.
Il ne bougea pas, ne daigna pas lui serré la main et laissa sa colère explosée.
-Trois ans ? Je suis mort il y a trois putains d’années ? Je suis mort a cause de vous, j’ai perdu trois longues années a faire quoi, je me le demande, et par-dessus le marché, vous connaissez ma véritable identité. Mais vous êtes qui bordel ? Et pourquoi j’ai été transformé en machine si je suis encore humain bien sûr … Répondez moi maintenant et je verrais si je vous pardonne ou non.
Elle le regarda intensément et se décida a lui révélé les réponses a ses questions.
-Tout d’abord, tu est toujours humain, rassure toi. La technologie dont tu jouit s’appelle des augmentations bioniques. Les laboratoires du Centre t’ont rendu la vie puis ils t’ont augmentés, le tout en trois ans. Je m’appelle Miranda. Mais tu devras me surnommer MOM. Comme tous les salariés qui travaillent pour le Centre de Recherche et d’Intervention contre les Phénomènes Paranormaux ou le Centre tout court.
Elle venait de répondre a toutes ses questions et elle semblait être sincère. Néanmoins, il ne comprenait pas pourquoi il lui avait été offert une seconde chance.
-Pourquoi moi ? Pourquoi je suis là à vous parlez ? Que me voulez vous ?
Mom se leva et se posa dans son fauteuil. Elle appuya sur le bouton de son téléphone et ordonna à une personne de venir dans son bureau. Puis elle regarda notre héros, lui sourit et lui conseilla de s’asseoir. Ce qu’il ne fit pas et croisa ses bras en attendant la suite des évènements.
La porte du bureau s’ouvrit alors. Une femme y entra et lança un regard de remerciements envers Mom qui fit un signe de tête à John qui se retourna.
Il reconnut immédiatement la personne et tomba sous le choc. Il en perdit l’équilibre mais il se rattrapa au coin du bureau.
- Angela … ? C’est toi ? C’est bien toi ? Mais c’est impossible, tu est morte !
Angela, les larmes aux yeux ne put s’empêcher et se réfugia dans ses bras. Il la serra puis l’observa attentivement. La jeune femme avait changerdepuis tout ce temps. Elle était rousse et son style vestimentaire faisait pensait qu’elle menait un travail de scientifique.
-Je t’ai ressuscité mon amour. Puis j’ai développé la technologie des augmentations pour te remettre sur pieds. Nous avons besoin de toi, j’ai besoin de toi. Aide nous. Nous ne savons plus quoi faire.
Il la regarda longuement dans les yeux puis d’un signe de tête, accepta. Il se retourna vers Mom puis s’adressa à elle :
- Certes, je suis mort puis revenu. Et nous reviendrons plus tard sur les autres questions mais en attendant, qu’attendez vous de moi ?
Mom, sourire aux lèvres lui tendit un dossier. Il l’accepta et l’ouvrit. A l’intérieur, se trouvait une dizaines de pages sous forme de rapport.
Ce rapport, établi par le National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) et qui datait de 1997, faisait mention d’un mystérieux son sous marins. Surnommé « le Bloop ». Ce son, détecté au large de la côte sud-ouest de l’Amérique du Sud par le réseau hydrophone autonome de l’océan Pacifique équatorial, et utilisant l’équipement du Sound Surveillance System de la United States Navy et qui était destiné à l’origine au repérage des sous-marins soviétiques fut découvert et étudié.
D’après la description faite dans le rapport du NOAA, le son « montait rapidement en fréquence sur environ une minute et a une amplitude suffisante pour être détecté par plusieurs capteurs sur une portée de plus de 5 000 km. » Bien qu’il recoupait le profil audio d’une créature vivante, il n’y avait aucun animal connu qui pouvait produire ce son. Néanmoins, si c’était un animal, il serait énorme, plus grand que la baleine bleue, d’après des scientifiques qui ont étudié le phénomène. Le rapport se finissait sur le fait qu’au moment de son écriture, ce son avait disparu des profondeurs et avait emporté tout son mystère avec lui.
Il lu le rapport puis le lança sur le bureau de Mom.
-Oui et alors ? Lacha-t-il avec un dédain et une insolence qui frisait le manque de respect.
Angela lui lacha la main et se dirigea vers l’écran géant du mur au fond et activa le clavier tactile. L’écran géant s’activa et diffusa alors un mystérieux son. Angela prit la parole a la fin de sa diffusion :
Il y a 72 heures, le son Bloop a été de nouveau entendus par un sous marin du Centre qui passait par la par hasard. Ce qui devient interessant et qui doit nous interpellé, c’est que depuis 4 jours, des phénomènes paranormaux d’une nature particulièrement spectaculaire sont recensés a travers le monde. Nous pensons qu’il y a un lien et j’ai monté une opération afin d’aller étudié ce son le plus près possible. J’ai besoin de toi afin de garantir ma sécurité.
Il l’a laissa lui exposer les faits et fut surpris du professionnalisme et de la décontraction d’Angela. Il se demanda ce qui lui était arrivé pendant tout ce temps mais garda en tête qu’elle et Mom comptaient sur lui afin de mener cette opération a bien et qu’il devait être a la hauteur de sa réputation.
Elle avait donc montée une opération qui consistait a se rendre en pleine mer en hélicoptère puis d’accoster le sous marin du Centre. Il descendrait alors a la profondeur limite, puis ils descendraient encore plus en profondeur avec un sous marin scaphandre a haute vélocité qui pourrait alors se rapprocher au plus près du son. Ils sortiraient alors en armure, puis elle étudierait le phénomène pendant que lui, il garantirait sa sécurité.
Le plan alors expliqué, Mom prit la parole et s‘adressa a John :
- Tu est donc décidé a nous aider ? J’ai un job pour toi si tu accepte. C’est celui du chef de la sécurité du Centre. Mais aussi garde du corps de ma scientifique. Normalement je ne devrais pas vous réunir tous les deux mais j’ai pas le choix.
Pendant qu’elle lui parlait, elle lui tendit une seconde fois sa main afin de lui présenter ses hommages. Il posa ses yeux sur cette main tendue mais aussi vers Angela qui fit un signe de la tête afin qu’il accepte.
- J’accepte … Mais a une condition : je veut carte blanche. C’est tout ce que je demande. Je veut pouvoir faire mon job sans conditions de votre part.
Il serra la main de sa boss qui accepta sa condition. Il fut surpris par la performance de sa prothèse bionique.
Angela prit le bras du nouveau chef de la sécurité et annonca qu’il était temps de se rendre sur place et donc de partir. John, entrainé par cette dernière, se retourna vers Mom et lui annonca la chose suivante :
-Je travaille pour vous, boss. Mais je ne vous pardonnerais jamais pour ce qui s’est passé. Il faudra qu’on discute de tout ça a mon retour et croyez moi que la sécurité du Centre va être étudiée et renforcée selon mes ordres !
Le couple disparu dans l’ascenseur sans que Mom puisse lui répondre.
- … Bon courage a vous deux. Vous allez en avoir besoin.
Elle s’assit puis pivota son fauteuil sur l’écran géant qui s’alluma sur les infos.
L’hélicoptère fila droit sur la position du sous marin et à son bord, notre augmenté et Angela passèrent une dernière fois en revu le plan concocté par cette dernière.
John senti alors une vibration dans son oreille. Il se demanda ce qui se passait et en parla a sa compagne qui se moqua de lui.
- C’est ton infolink ! Lui répondit-elle en riant. Pour l’activé, il faut que tu l’énonce a haute voix.
Il suivit alors sa recommandation et répondit. Le pilote de l’hélicoptère s’adressa alors a lui :
-Nous serons sur la position dans cinq minutes, Monsieur. Préparez vous.
Il répéta alors l’info a Angela tout en ajoutant un commentaire sur l’infolink qui fit rire cette derniere.
-Il faudra qu’on prenne le temps de t’expliquer de quoi tu est capable grâce a tes augmentations a notre retour ! Lui dit-elle, tout sourire.
L’hélicoptère s’arrêta alors. Sans secousses, il se stabilisa afin que les deux passagers puissent monter à bord du sous-marin en toute sécurité. Il commenca sa descente et s’arrêta alors de sorte que ses roues pouvaient toucher l’océan. C’est alors que le sous marin en question émergea et au bout de quelques minutes, sa ballaste s’ouvrit. Les portes de l’engin héliporté ouvrit ses portes de cotés et notre couple s’engagea dans le submersible.
Le commandant de bord accueilla notre héros et Angela.
- Vous êtes celle a qui on doit toute cette opération, c’est bien ca ? Nous serons arrivé dans moins de dix minutes et nous avons déjà préparé vos affaires. Le son Bloop est toujours aussi actif mais le secteur est sous contrôle donc tout se passe très bien.
Angela asquiesça d’un signe de tête mais ne prononça aucun mot. Quand à John, il se présenta et serra la main au Commandant tout en demandant une liste d’arme a feu que l’équipage devait embarquer afin qu’il puisse prendre le relais en toute sérénité. Ce que l’équipage se dépécha de faire.
Quelques minutes plus tard, le sous marin atteint sa limite puis se stabilisa. Néanmoins, l’alarme se déclencha et l’officier en charge des radars diffusa un message.
-Commandant ! Vous devez venir et vite ! Une anomalie est détectée.
John, Angela et le Commandant se précipitèrent alors.
- Regardez ! Il n’y a tout simplement … Rien. Pourtant, on distingue une activité sur le sonar.
En effet, sur le radar classique, il n’y avait rien d’affiché et pourtant sur le sonar, on pouvait distingué une activité masquée par des vagues alors que normalement, a cette profondeur, aucune activités d’aucune sorte n’est censée se produire.
Angela isola son garde du corps et lui annonca qu’il pouvait obtenir un résultat grâce a ses augmentations. Il lui demanda alors comment s’y prendre. Elle lui affirma qu’il fallait qu’il active ses lunettes à réalité augmentée. Il n’aurait alors plus qu’a regardait a travers la carlingue du sous marin et zoomer sur l’endroit voulu.
Il s’exécuta puis découvrit alors la source des vagues. Une immense base sous marine était la, a quelques mètres du submersible.
Il en avisa sa compagne puis le Commandant puis la décision d’infiltrer la base fut prise par notre augmenté.
Dix minutes plus tard, le mini sous marin se dirigea droit vers la base et par chance, réussit à s’infiltré via un couloir grand ouvert.
Ils venaient d’infiltrer une base et ce, sans déclenché la moindre alerte. Il prépara un fusil d’assaut, un pistolet a qui il rajouta un silencieux et fit le plein de chargeur.
Il ouvrit le sas du sous marin et laissa sortir Angela tout en donnant l’ordre de toujours restée derrière lui, ce qu’elle fit.
Ils étaient dans un hangar pour sous marins et chaque couloir, dont le leur était occupé par de petits submersibles. L’immensité du hangar laisser présagé que la base devait être vraiment importante. Il repèra la porte de sortie et se dirigea vers elle, Angela sur les talons. Elle remarqua qu’il savait exactement ce qu’il faisait et qu’il était impressionnant de sang froid.
Il ouvrit la porte et jeta un coup d’œil dans ce qui ressemblait a un couloir. Il pouvait s’engagé aussi bien a droite qu’a gauche mais que dans les deux cas, il ne pouvait voir un point d’arrivé. Il se décida donc a réitéré un coup de zoom avec ses augmentations. A gauche, cela mené a rien de bien important pour eux. Mais a droite, au bout de cinq cent mètres, deux hommes armés montaient la garde. Il fut surpris des performances dont il était capable de faire. Mais, concentré sur sa mission, il exposa a Angela ce qu’il avait trouvé grâce a ses lunettes.
-Tu compte faire comment ? Lui demanda elle.
-Nous y allons a deux et une fois à leur hauteur, vu qu’il faut tourner, j’improvise. Ca te va ? Elle accepta, de toute façons, il fallait bien avancé. Elle lui annonca aussi que ses prothèses jambières ne faisaient aucun bruit. Il se décida donc a la porté sur son dos puis de courir. La manœuvre se fit avec une rapidité et un silence presque surnaturel.
Ils arrivèrent au coin du couloir et en tournant et a peine a 10 mètres de la, deux hommes armés leur bloquaient la passage, en l’occurrence, une nouvelle porte.
Malheureusement, ils fut découverts par ces derniers. En chœur, les deux gardes hurlèrent SORTEZ DE LA ! Et John regarda a travers le mur pour voir ce qui se passait. Il ne put en croire ses yeux. Les informations qui lui étaient transmises indiquaient non seulement que les deux gus étaient mort mais qu’une entité a l’intérieur de leurs corps se servait d’eux.
-Tu est sur que mes augmentations ne peuvent se tromper ? Demanda-t-il a Angela.
Surprise par cette question, elle lui demanda des explications, ce qu’elle reçue.
- Tu jouit d’une technologie la plus performante a ce jour. D’après ce que tu me dit, on a affaire la a des démons.
Cela la fit frémir rien que de le dire. Quand a lui, démon ou pas, il en avait rien a secouer et il voulait juste leur passé dessus.
Sans dire un mot, il leur révéla sa présence mais poussa Angela en arrière pour la protégé.
-Alors Messieurs les démons, comment allez vous ? Dites les mec, vous me laissez passé ? Allez quoi, faites pas les cons !
Les démons le regarda puis levèrent leur fusil sur lui mais il fut plus rapide qu’eux et leur placa une balle dans la tête. Une fumée noire s’échappa des corps et disparu.
Il tendit la main vers Angela en lui disant que c’était bon, que la situation était réglée.
- Mais comment tu savais qu’une balle dans la tête allait les neutraliser ? Demanda-t-elle.
Tout en enjambant les corps et récupérant les chargeurs des fusils, il lui répondit :
-Je savais pas. J’ai improvisé. Puis il ouvrit la porte, la laissa passé puis entra derriere elle.
A l’intérieur, un laboratoire scientifique à l’abandon s’ouvrit à leur yeux. Angela s’exclama et se précipita vers une cuve de stase entreposée dans une rangée. A l’intérieur, un liquide bleu et un corps. Mais un corps difforme et hideux. Une dizaine de cuves avaient le même chargement. Le son bloop trouva alors une explication : il était diffusé via un ensemble d’appareils électronique et qui attira notre homme. Il appuya sur un bouton qui eut l’effet d’éteindre ce son. Ce n’était qu’une simple alarme annonca-t-il. Quelqu’un voulait qu’on remonte a sa source. Mais une question se posa : Qui avait crée puis diffusé ce son ?
Angela, indiqua du doigt une sorte de chambre a l’écart du laboratoire et notre homme mis la main sur son arme a feu tout en lui indiquant de se mettre dans son dos.
Il ouvrit tout doucement le rideau et en pointa son pistolet sur l’occupant du lit. Son occupant, un être mi humain, mi alien au bord de la mort, les regarda et en luttant avec le reste de ses forces, s’adressa a eux.
- Vous devez m’aider. La Terre est en danger. Vous n’avez pas beaucoup de temps.
Notre couple n’en croyait pas ses yeux. Allongé dans un lit, un hybride au bord de la mort les supplié de l’aider. Mais a faire quoi se risqua de demandé Angela.
-Les … cristal. Vous devez les réunir. Le plus … possible. Un son provenant des machines médicales indiquait qu’il était mort.
- Merdeeeeeee cria la scientifique. Elle tenta alors un massage cardiaque mais sans succès.
Notre héros la pris dans ses bras et en lui disant qu’ils étaient arrivés trop tard et qu’il en était désolé. Non loin de la, un coffre s’ouvrit et un compte a rebours se déclencha sur l’écran au mur indiquant qu’il ne restait que 10 minutes avant la destruction de la base. Notre héros se précipita sur le coffre et pris son contenu, rangea le tout dans son manteau sans se soucié de ce c’était. Puis il pris la main de la jeune femme et repris le chemin du retour.
Ils remontèrent dans le petit submersible et fuyèrent la base. Cette derniere se désagrégea de l’intérieur et emporta tout ses mystères par la même occasion.
Plusieurs heures plus tard, ils étaient de retour au Centre et étudièrent les preuves ramassées dans le coffre par John.
Ils avaient la localisation approximative de 13 objets a travers le monde qu’ils devaient récupérés puis réunir. Un message serait alors révélé pour la survie de l’humanité.
Mais quelle était la teneur de ce message ? De quels objets était-ils question ? Le Centre, son chef de la sécurité, sa scientifique et sa PDG allaient être au cœur d’une vaste opération dans les semaines a venir …
Fin du chapitre 4. | |
| | | Epsilon Admin
Messages : 896 Date d'inscription : 10/10/2013 Age : 41 Localisation : Entre aujourd'hui et 2077.
| Sujet: Re: The Dark Légion Project Sam 24 Mai 2014 - 13:08 | |
| Passionnant, vivement le prochain chapitre. | |
| | | John Reese
Messages : 420 Date d'inscription : 23/03/2014 Age : 35 Localisation : Top secret Emploi/loisirs : Cinéma, série télé et jeu vidéo
| Sujet: Re: The Dark Légion Project Dim 25 Mai 2014 - 16:40 | |
| Merci ! Tout de suite, bah la suite
Chapitre 5
De retour au Centre, Mom convoqua ses deux agents dans son bureau et John se chargea de faire un rapport complet sur leur mission. Puis il lui remit ce qu’ils avaient pu sauver de la destruction de la base. Quand à l’évocation des deux démons, des cuves et de l’extraterrestre qui les avaient attendu, Mom écouta les propos puis se leva et se placa face aux vitres de son bureau. Elle avait l’air de réfléchir. Puis au bout de quelques minutes, elle se retourna vers ses deux employés et donna ses ordres.
- Je vais mettre mes meilleurs analystes sur le coup pour qu’ils puissent décodés les informations que vous avez réunis. Je ne sais pas combien de temps ils mettront mais considérez vous en congés jusqu’à nouvel ordre. Quand a toi Angela, je veut que tu examine la santé de John et que tu lui explique comment fonctionne ses augmentations. J’ai besoin de savoir que mon seul agent de terrain se connaisse sur le bout des doigts.
Ses deux employés l’avait laissée parlé et n’avaient pas chercher à discutés car le voyage et les évènements avaient été éprouvants. Ils voulaient donc aller dormir au plus vite et la laissa parlé. Une fois qu‘elle eu finit, elle laissa ses deux agents partir se reposer. John se leva, salua sa patronne, et se dirigea vers la sortie. Il fut rattrapé par Angela qui lui pris le bras. Ils sortirent tous les deux du bureau de Mom et disparut dans le couloir.
Une fois dans l’ascenseur, Angela jeta un regard vers lui qui détourna le regard.
-Que t’arrive t-il ? Tu m’évite ? Demanda une Angela curieuse.
Il ne répondit pas et attendit que l’ascenseur puisse se stopper a son étage. Au bout de quelques secondes, son vœu s’exauça et les portes s’ouvrit. Toujours en silence, il en sortit et se dirigea vers son nouvel appartement. Il marchait tellement vite qu’elle dut courir pour le rattrapé.
Elle réussit à le bloqué contre sa porte alors qu’il cherchait a l’ouvrir sans succès.
- Je sais que c’est difficile pour toi depuis ces dernières 24 heures mais parle moi, je suis la maintenant, ne te mur pas dans le silence. J’ai besoin de toi tout autant que tu as besoin de moi.
Il la regarda puis posa sa main mécanique gauche sur sa joue droite. Elle réfugia sa joue dans sa main et ferma les yeux.
- J’ai besoin de temps pour réalisé et accepté la situation, j’ai besoin de solitude. Lui dit-il.
Elle lui fit un signe de tête pour lui signifiait son accord et s’en alla. Il compris comment ouvrir sa porte puis disparu dans son appartement.
Elle resta immobile pendant quelques secondes dans le couloir puis retourna vers l’ascenseur afin de rentrer dans son labo.
Son appartement baigné dans la lumière sombre de la nuit visible a travers ses vitres. A sa gauche, une petite cuisine et un plan de travail. Un frigo et une plaque a faire cuire High-tech complétait le tout. En avancant, le salon, une télé accrochée au mur, un divan et un bar au fond. A sa droite, sa chambre et la salle de bain. Il n’avait pas le temps de regarder attentivement mais a voir, il se plaisait dans ce petit appartement.
Il retira son manteau, le posa sur le divan et se dirigea vers le bar. Rempli d’alcool en tous genre, il se jeta sur une bouteille de whisky et pris un verre prévu pour. Après tout, il n’en avait pas bu depuis trois ans !
Il s’installa sur son divan et rempli son verre presque a ras bord.
- C’est dommage que la télé manque a l’appel mais je vais pas mourir.
La télé s’alluma sur les infos. Ce qui ne l’étonna pas plus que ca. Les news de la nuit revenait entre autre sur une maison hantée ayant tué ses occupants ainsi que les forces de l’ordre venue en renfort et ayant enquêter a l’intérieur sur l’appel des voisins. - N’importe quoi. Comment une maison hantée peut tuer des personnes. Dit-il.
De temps en temps, il observa ses mains et ce qu’elles étaient capables de faire. Il pensait que c’était une technologie de pointe vraiment intelligente. Il finit son verre d’une traite, se leva, et réussit a atteindre son lit.
Elle entra dans son labo et jeta sa veste sur le plan de travail de la cuisine sur sa droite. Son labo, une immense pièce sur deux niveau lui servait aussi d’appartement. A l’étage, une salle de sport et sa chambre. Tout de suite en rentrant, sur la droite, se trouvait la cuisine. Sur la gauche, la pièce de la salle de bain équipé d’une douche et d’un jacuzzi qui lui offrait un confort d’hygiène conséquent. Le reste de la pièce, son labo, était truffé de matériel en tout genre et était configuré pour faciliter sa navigation en siège a roulettes.
Elle se dirigea dans sa salle de bain et se regarda dans le miroir. Le stress engendré par les dernières heures se voyait sur sa figure. Sous la lumière des néons, sa teinture rousse virait plutôt au rouge ce qui la chagrinait un peu. Elle fit couler de l’eau puis à l’aide de ses mains s’en aspergea sur le visage.
- Laisse lui le temps d’accepter la situation, ne le brusque pas. C’est difficile pour lui toute ces émotions. Se dit-elle, comme pour répondre à son reflet.
Elle s’essuya le visage puis sortit de la pièce. Elle se dirigea vers son frigo et en sortit de quoi se nourrir. Elle monta enfin a l’étage et se réfugia dans son lit.
La nuit passa et son réveil la sortit d’un rêve un peu mouvementée. Elle tapa dessus pour qu’il arrête son boucan puis s’assis sur son lit, les cheveux pour témoin d’une nuit difficile.
Elle se leva péniblement et descendit les escaliers pour se diriger vers la cuisine et prépara deux cafetières de café comme a son habitude. Une fois cela fait, elle se rendit dans sa salle de bains, se prépara une douche et s’enferma a l’intérieur. Pendant une grosse demi heure, elle y resta, puis sortit et s’essuya. Elle se brossa les dents et se sécha les cheveux. Elle appuya sur un bouton sur le mur et sa garde robes se révéla. Une pièce renfoncée et remplie de vêtements. Elle y choisit une chemise blanche, une jupe noire et des talons aiguilles de même couleur. Elle se voulait sexy pour lui et savait que le bilan médical ne se passerait pas comme elle le souhaiterait mais ca lui importait peu. C’est pourquoi elle se maquilla légèrement.
Une fois habillée, elle sortit de la salle de bain et se versa un café. Elle resta debout a boire son café pendant une dizaine de minutes puis pris son courage a deux mains. Elle sortit de son appartement, se dirigea vers l’ascenseur et descendit à l’étage de notre héros.
-Vous avez une visiteuse. Il faut vous rendre a votre porte d’entrée.
Une voix le réveilla en sursaut et l’enerva.
-Mais qu’elle entre cette visiteuse … Bordel de merde. Dit t’il en se levant. Il se dirigea vers sa porte et l’ouvrit. Il tomba sur Angela.
- Tiens, c’est toi. Qu’est-ce que tu fais la ? Lui sorta-t-il sèchement.
-Bonjour aussi. Tu dois passé un examen médical et je dois t’expliquer comment fonctionne tes augmentations, alors suis moi. Lui répondit t’elle.
- Je prend une douche et je te suis. En attendant, rentre et fais ce que tu veut. Il disparut presque aussitôt et elle n’entendit que la porte de la salle de bain se verrouillée.
Elle en profita pour rangé le désordre et tomba sur la bouteille de whisky. Elle la rangea dans le bar et lava son verre qu’elle posa sur le plan de travail de la cuisine.
Une heure plus tard, il en sortit puis il suivit Angela. Une fois dans l’ascenseur, elle lui demanda comment il se sentait mais n’obtint pas de réponses. L’ascenseur s’arrêta a son étage et elle le conduisit a son labo.
Elle ouvrit la porte puis s’engagea en premier. Il entra et fut impressionner par l’appartement. Nettement plus grand que le sien et surtout un second étage, ce qu’il lui fit laché un juron.
-Alors ? Impressionnant n’est-ce pas ? Retire ta chemise et installe toi sur la table d’opérations si tu veut bien. Je vais te verser une tasse de café et redresser la table, on va pouvoir commencé.
Il lui obéit et s’installa sur la table qui se redressa pour se mettre en position debout. Elle l’attacha puis le regarda dans les yeux, l’espace d’un instant. Son regard fut partagé, ce qui lui remonta un peu le moral.
-Je suis désolé si je suis agressif avec toi. Tu est très belle.
Il venait de lui adressait ces premiers mots agréable de la journée et il venait de prouvé qu’il tenait toujours a elle. Elle le regarda une nouvelle fois puis posa ses mains sur son torse et lui fixa des électrodes.
Elle ordonna a ses machines de s’allumer, ce qu’elles furent. Une des machines détecta un taux d’alcoolémie assez bas mais dans l’ensemble, son état de santé frôlait le parfait.
Elle étudia chaque données, chaque écran avec minutie puis se retourna vers lui.
- Ton état de santé est irréprochable, ce qui me surprend. Ton corps semble accepté tes augmentations avec brio. Très bien. Avant de poursuivre, pose moi les questions que tu te poses. Je t’écoute.
Il la regarda avec attention puis se lança. Il voulait savoir, Il n’y avait que ca qui le motivait a passer ce bilan de santé ridicule.
- Tu est morte ce jour la. Comment tu as fait pour revenir d’entre les morts ? Comment tu as fait pour me faire revenir ? Tout ca … C’est pas toi, ca te ressemble pas.
Elle s’assis sur sa chaise et souris en l’écoutant.
- Il y a huit ans, ce jour ou nous avons été séparé, je me suis sacrifiée pour toi car je t‘aimais et je t‘aime encore d‘ailleurs, je pensait y restée mais je me suis réveillée, me demande pas comment, mais j’étais dans un lit d’hopital. J’étais vivante ! Je n’était pas belle a voir et je n’avais aucune visite. Un jour, Mom, alors qu’elle n’était pas encore Mom et que le Centre n’était qu’une simple SMP, est venue me voir et me proposa un job. En échange de me guérir, elle me demanda d‘étudié la technologie des augmentations bioniques. Sur le coup, je pensais qu’elle se trompait de personne mais comme je voulais tellement m’en sortir, j’accepta. Elle se chargea du transport puis de ma guérison. Le jour suivant, j’étais sur pieds. Tu l’imagine ca ? Alors que j’étais paralysée moteur, je marchais, je bougeais les bras, j’étais en forme ! Je ne sais pas comment mes connaissances scientifiques me sont venue en tête, mais ce que je savais m’a permis de tenir ma parole a mon grand étonnement. Il y a trois ans, elle est venue me voir et m’a demandé d’espionner les prouesses d’un espion américain. J’ai vite découvert que c’était toi et j’ai du lui en parlé. Mais j’ai découvert quelque chose sur toi. J’ai découvert que tu étais le seul être humain que je connaisse qui pouvait se prêté a une augmentation bionique. C’est alors que Mom s’est mis en tête de te ramené et de t’engager. Elle m’a alors demandée de lui construire une machine de combat copiant toutes tes techniques de combat. Mais lors de votre affrontement, elle s’est détraquée puis tu est mort. Quand j’ai vu ton corps, j’ai pleuré tu sais. J’ai donc décidé d’allié la technologie de réparations des corps ainsi que ma technologie d’augmentations bionique. Ca a pris 3 ans mais tu est la.
Il l’écouta attentivement et ne dis pas un mot. Il venait de recevoir les réponses à ses questions mais au fond de lui, il se mit quand même a douter. Il chassa les doutes qu’il avait et lui fit changer de discussion.
- Explique moi ce que mes augmentations me permettent de faire, s’il te plait.
Elle sècha les larmes qui avaient coulés puis se leva. Elle se rapprocha de lui et lui déconnecta les électrodes tout en le détachant. Il l’a pris dans ses bras et restèrent comme ca de longues minutes. Puis il l’a libéra et elle se remit au travail. Elle appuya sur un écran et afficha le corps de notre héros.
-Je vais commencer par le crâne :
Tu as un système de radar appelé Wayfinder qui te permet de savoir si une personne se trouve aux alentours. Tu as aussi une amplification de furtivité, de piratage de système informatique qui te permet de cracker n’importe quel ordinateur.
-Tes yeux ont été remplacés par des prothèses rétiniènne smart vision. Outre le fait d’avoir des lunettes de soleil, tu as une interface a réalité augmentée qui te permet de savoir un nombre illimité d’information en temps réel.
- Ton torse est équipé d’un système de soins en temps réel basé sur la technologie de réparation des corps et qui te permet de te guérir presque immédiatement. Tu est aussi équipé d’une barrière haute fréquence qui fait office de gilet pare balle mais méfie toi car elle ne dure que le temps de 5 ou 6 balles. Tu est aussi équipé d’un respirateur qui te permet de respirer dans toutes les conditions.
- Tes bras, tu l’aura remarqué, sont cybernétiques. En t’y prenant bien, tu est capable de détruire tout type de mur. Tout dépend de son épaisseur bien sur. Ils sont aussi capables de maintenir tes armes a feu pour être précis dans toute les situations, peu importe la poids de l’arme. Et enfin, une lame rétractable de la longueur de ton avant bras sont intégrés dans chaque bras. Utilisable pour les combats au corps a corps, tu peut aussi les utiliser pour couper tout et n’importe quoi.
- Dans ton dos, tu est équipé d’un système de reception Icarus qui te permet de sauter de n’importe quelle hauteur sans t’écraser au sol comme une crêpe.
- Ta peau, outre le fait d’être douce et belle et équipée d’une armure dermique qui te protège si ta barrière te lâche et en cas d’affrontement au corps a corps te soulagera un peu des douleurs.
- Et enfin, tes jambes. J’ai supprimé le bruit qu’elle font pour te permettre d’être le plus silencieux possible, tu peut aussi exécuté des sauts d’une hauteur de 5 mètres. Elle te permettent de courir plus vite et plus longuement par ailleurs.
Il l’avait laissée lui expliqué et avait mémorisé chaque mot dans sa tête.
- Je te remer …
Un écran le coupa et Mom s’afficha.
- Vous êtes attendu tous les deux au QG des opérations spéciales, il y a du nouveau. Par contre, mettez une chemise, John.
L’écran se referma aussi vite qu’il s’était ouvert.
Angela rangea ses machines et se recoiffa. Il se rhabilla et bu d’une gorgée son café. Puis il pris la main d’Angela et la ramena près de lui.
- Ecoute, je suis désolé. Je profite de ce moment de calme pour te dire qu’a l’époque, j’étais fou amoureux de toi et je voudrais bien qu’on reprenne là où on s’est arrêter. Tous les deux, on a fait pas mal de chemin durant ces huit dernières années.
Une larme coula le long de la joue d’Angela puis ils s’embrassèrent tendrement. Ils prirent l’ascenseur jusqu’au sous-sol, ou le QG avait été érigé des années plus tôt.
En sortant de l’ascenseur, il sentait qu’elle serrait sa main métallique et il lui dit que tout irait bien et qu’il veillerait sur elle. Il lui demandait juste de lui faire confiance, ce qu’elle lui promis de faire. Ils entrèrent a deux dans le QG. Une immense pièce avec une salle centrale découpé en plusieurs petites alvéoles dans lesquels s’affairer des analystes. Hommes et femmes, pour la plupart les traits tirés et le visage accusant des jours et nuits de travail, s’échangeaient des données en se les envoyant par voie informatique. Au centre, une table qui pouvait accueillir une vingtaine de personnes et dans le fond de la pièce, un écran géant.
Ils furent reçu par Mom qui leur demanda de s’assoir autour de la table et d’attendre quelques minutes.
Il ne fallu pas plus que quelque minutes de patience et les portes du QG s’ouvrit et un homme et une femme entrèrent a toute vitesse. Fatigués, la femme, blonde, d’une vingtaine d’année se précipita vers les cafetières et servit deux tasses pendant que l’homme, chauve, imposant, beaucoup plus vieux que sa partenaire s’assit a côté de Jensen qui lui tendit sa main en guise de respect. L’homme la lui serra et ne fut pas étonné de sa prothèse. La jeune femme tendit la tasse de café a son partenaire avant de se poser sur une chaise a côté de lui. Mom revint d’une des alvéoles tout en parlant a deux jeunes analystes.
- Ok Mccallister ! Va chercher ton collègue et rejoint nous au centre de la pièce.
A l’évocation de ce nom, John se leva et se dirigea vers Mom. Puis il lui demanda de répétait ce nom. Ce qu’elle fit. Il en était certain maintenant. La jeune analyste qu’il avait engagé pour ses opérations de l’époque était la. La jeune femme revint avec une télécommande entre les mains et son coéquipier sur les talons quand Jensen s’adressa a elle :
-Mccallister ? Tu te souvient de moi ?
Elle écarquilla les yeux et le regarda fixement. Elle chercha dans sa mémoire qui cela pourrait-il bien être mais elle fut interrompu par son collègue, le geek de l‘époque, devenu un homme.
- Mais c’est Shepard ! Putain c’est toi mec ! Je le savais ! Tu voit qu’il est en vie ?
Le jeune homme et la jeune femme de l’époque avait grandi et était devenu des véritable pro dans leur activité. Néanmoins, ils ne pouvaient se passés l’un de l’autre. Se connaissant sur le bout des doigts, eux seuls étaient autorisés a travaillé en binome.
Les deux analystes, surtout Mccallister, se jetèrent dans les bras de leur ancien patron.
- Doucement vous deux ! Je ne suis plus si jeune par rapport a vous ! Venez ! Je vais vous présenter a une personne que je tiens.
Mom les interrompit violement. Et ordonna a John de se rassoir et aux analystes de présenté leur travail car le temps pressait.
Le trio qui avait fait des étincelles a l’époque obéit a leur patronne et reprirent leur places.
Mom prit la parole :
- Bon très bien tout le monde. Si je vous ai réuni, c’est que vous êtes les meilleurs dans votre domaine, ce qui nous sera très utile a tous. Remettons en ordre chronologique les évènements.
- Il y a moins d’une semaine maintenant, nous avons intercepté un appel téléphonique d’un habitant qui téléphonait a la police de sa ville pour leur dire que sa maison était hantée et que les phénomènes redoublait de violences. Une équipe s’est rendue sur place. Dans le même temps, le fameux son « Bloop » s’est réactivé et la pareil, une autre équipe s’est rendu sur place revenant avec des preuves des plus cruciales. Néanmoins, en ce qui concerne, cette fameuse maison hantée, elle a délivré elle aussi des preuves intéressantes.
John prit la parole en coupant celle de Mom :
On a été convoqué pour voir des preuves d’une maison hantée ? La priorité ne serait -elles pas les 13 cibles ? Sentant une pointe d’arrogance dans les propos de Jensen, l’enquéteur lui répondit calmement :
- Nous avons vu et entendu des choses complètement folles la bas, je n’ai jamais vu ca. Si tu n’y croit pas, tu va vite changer d’avis, crois moi.
Mom demanda a Mccallister de présenter les preuves récoltées et cette dernière s’éxécuta.
L’écran géant s’ouvrit et la première preuve diffusée fut des bruits de craquements qui indiquaient qu’une personne marchait à l’étage supérieur.
La jeune enquêtrice prit la parole et indiqua qu’ils n’étaient que deux dans la maison quand les preuves fut récoltées.
Les bruits en tous genres sur des pas, des portes qui claquent, des coups portés contre les murs, photos et vidéos a l’appui défilèrent les unes après les autres.
- Ce que vous venez de voir étaient seulement en deux heures de temps. La suite risque d’être plus intéressante. A savoir que les propriétaires sont revenus dans leur maison car nous ne devions pas resté. Néanmoins, mon instinct m’ordonnait de resté dans le coin. Dit la jeune femme.
- Voici donc ce qui s’est passé alors que notre ami le câblé récupéra ses preuves sortit son collègue et partenaire :
La vidéo sur le grand écran indiqua que la scène était filmé à bord du van qui était stationné dans la rue en face de la maison, il faisait nuit et tout était calme. Après 2 minutes de vidéo, l’impensable se passa.
Une personne passa a travers la fenêtre de l’étage et s’écrasa dans la pelouse. La vidéo fut secoué, indiquant qu’elle était en mouvement et elle se rapprocha de la victime. Entre temps, des cris furent entendus de l’intérieur de la maison et une femme essaya de sortir par tout les moyens sans succès. L’enquêteur posa la caméra sur le sol mais on pouvait toujours distingué la scène. Il prit le pouls de l’homme a terre mais il était mort, le cou fracturé. Sa Co-équipière se précipita à la porte d’entrée pour délivrer la femme enfermée a l’intérieur. La caméra fut ramassée et la rejoignit. La porte d’entrée s’ouvra toute seul, a la surprise générale et la femme en sortit. Les sirènes de polices hurlèrent dans le quartier et les voitures se stationna en face de la maison, quatre policiers les rejoignit et demandèrent a ce que la caméra soit coupée. A cet instant, un grognement terrifiant et audible jusque dans la rue se fit entendre a l’intérieur de la maison. La caméra se tourna vers l’intérieur de la maison et en haut de l’escalier, une masse sombre apparut, suivi de deux yeux rouge sang qui se dessina alors sous le regard interloqué des policiers.
Un autre grognement se fit entendre et la maison toute entière se mit a trembler. Le caméraman lui adressa l’ordre de s’identifier et eut la réponse de voir une lampe voltigé en sa direction. Elle s’écrasa sur la tête du policier derrière lui et le tua net. Son collègue, sorti son arme a feu et tira deux balles en direction de la masse noire. Les balles passèrent a travers, mais lui il n’eut pas cette chance. Il fut propulsé a l’intérieur de la maison puis fut tordu dans tout les sens puis il finit encastré dans le mur, son sang jaillit alors dans un geyser indiquant qu’il était mort. Son cadavre glissa de son trou et tomba sur le sol. Il fut alors lancé en dehors de la maison et atterrit sur la pelouse. La scène s’était passé a une vitesse fulgurante.
- … ECOUTEZ MOI VULGAIRES MERDES. LA FIN DE VOTRE MISERABLE MONDE EST PROCHE. VOTRE TAS DE BOULON NE POURRA RIEN FAIRE POUR VOUS SAUVER. VOUS ALLEZ TOUS CREVES …
Cette voix terrifiante venait de la masse sombre mais alors qu’ils pensaient que le calme revenait, la femme qui habitait la reçut un coup en plein cœur et s’écroula sur le sol.
- … VOUS VOYEZ LA NOTRE TOUTE PUISSANCE. MAIS SI VOUS N’AVEZ PAS PEUR, VOS REPONSES VOUS ATTENDENT DANS LE NEW JERSAY …
La vidéo se finit sur cette nouvelle phrase prononcée par la masse noire qui disparut.
L’écran géant s’éteignit et le silence régnait dans le QG. Ce qu’avait filmé les deux enquêteurs avait été d’une violence inouie et personne ne souhaitait commenté. Au bout d’une minute et quelques secondes, John pris la parole :
- Bon ok, admettons qu’il me connait. car a part moi, je ne voit personne qui ait un côté robotique. Il a dit que quelque chose ou quelqu’un nous attendait dans le New Jersay. Peut-on faire une recherche sur le lieux le plus hanté dans cet état ?
Mccallister executa la demande de son ancien patron et trouva dans la foulée :
- L’asile psychiatrique Greystone Psychiatric Hôpital a Morristown dans le New Jersay. Lui répondit elle.
Elle bascula ses recherches sur l’écran géant et Mom lui demanda un rapport oral. Mccallister reprit la parole :
- Construit en 1870, abandonné dans les années 2000. Il est composé de plusieurs bâtiments, raccordés par un dédale de tunnels sous terrains. Il est y dit aussi que plus de 10 000 personnes, patients comme personnel y ont trouvé la mort. Depuis son abandon, une centaine d’enquêteurs dans le paranormal y ont prouvé une activité importante grâce a des PVE et des vidéo en tout genre. Depuis que l’augmentation de l’activité paranormale mondiale a été rendu publique, 5 morts ont été recensés. Les autorités locales sont dépassées par la situation et ne font rien pour sécurisé les lieux. Je pense plus au fait qu’ils sont terrorisés d’y resté la nuit.
Dans ses pensées, John fit le rapprochement entre les paroles de l’ombre et ce que venait de dire la jeune femme.
- Je veut y aller, je sais que c’est un piège mais je veut savoir pourquoi cette masse noire, ou que sais-je me connaisse. Mais aussi pourquoi cet endroit. Laissez moi y aller.
Mom le regarda et accepta sa demande.
- Tu y va. Tout de suite.
Angela se leva alors et exprima son souhait de partir aussi mais elle se heurta a un refus catégorique de son compagnon. Il posa ses mains sur ses épaules puis la regarda dans les yeux.
- Je ne sais pas ce qui nous attend la bas et je ne sais pas si je pourrais garantir ta sécurité, je ne veut pas te mettre en danger. S’il te plait, reste ici. Je sais que tu veut m’aider mais je travaille mieux quand je suis seul … Demande a Mccallister, elle te le dira. Lui répondit il.
Mom s’adressa a eux :
- Elle part avec toi, que tu le veuille ou non, vous travaillez a deux et je ne laisse aucun enquêteur partir seul. L’hélico est prêt a repartir. D’ici a la bas, vous aurez une cinquantaines de minutes de vol. Allez, vous avez du boulot. Nous étudions toujours les preuves ramenés mais disons que c’est plus long. Angela, ravie de partir pris son équipier par le bras et l’emmena. Ils prirent l’ascenseur et durant le trajet, il s’adressa a elle.
- Tu devra me faire confiance. Faire tous ce que je dis. Je sais peut être pas a quoi on aura a faire mais le terrain, je connait. Si je dois vraiment t’avoir avec moi dans le batiment, tu devras faire tout ce que je te dirais de faire. Je ne veut pas te perdre. Pas une nouvelle fois.
Elle lui sourit et lui répondit par un oui. Elle lui donna sa parole de lui obeir en toute occasion.
L’ascenseur arriva a destination et les portes s’ouvrit sur le toit du Centre. Une simple passerelle les conduisit a l’Héliport ou un hélicoptère les attendaient. De couleur noir, il appartenait au groupe des appareils furtif, ultra léger mais très rapide. Le pilote, dont le visage était masqué par son casque les invita a monter a bord. Ils s’installèrent a l’intérieur puis l’engin s’envola.
L’hélico prit quelques minutes de retard et arriva 1 heure après. Le pilote leur annonca être arrivé a destination mais que quelque chose de bizarre se passait. En effet, alors qu’il n’était que le milieu de la journée a leur départ, il faisait nuit noire a leur arrivée.
L’appareil se posa dans un terrain vague a cinq minutes de l’édifice. Il ouvrit la porte et tendit sa main pour qu’Angela sorte.
- J’ai pris mon équipement, vous pouvez nous attendre ? Disons cinq heures ? Demanda-t-elle au pilote.
Il accepta et elle fermit les portes. Son engin s’éteignit et le silence pris place.
- Tu est prête ? Lui demanda John avant d’ouvrir la marche. Elle le rejoignit puis il mirent 5 minutes a atteindre les grillages que ce dernier coupa a l’aide de sa lame rétractable.
Après toi ! Lui dit il. Ils s’y engagèrent l’un après l’autre et arrivèrent aux portes de l’ancien hôpital psychiatrique.
Elle sortit de son sac a dos deux petits appareils et en donna un a Jensen.
- C’est quoi ca ? Il regarda l’appareil tendu avec une certaine moquerie.
- C’est un enregistreur pour les PVE, tu sais, pour les fantômes. Angela y croyait dur comme fer et pensait que c’était pareil pour lui après avoir vu la vidéo. De toute évidence, il ne l’était toujours pas.
- On est pas la pour chasser les fantômes mais pour tomber dans la gueule du loup. Ou dans le piège de l’autre ombre noire. Range ca, je n’en ai pas besoin, je me contrefout d’enregistrer les fantômes. Il activa ses lunettes a réalité augmentée et engagea le pas en forcant la porte d’entrée. Elle garda puis activa son appareil et rangea l’autre tout en le suivant.
Bien que dehors, il faisait nuit noire et que les environs étaient déjà bien sinistre, ce n’était rien a l’intérieur. En effet, il y régnait une ambiance pesante, presque hors du temps. C’était calme, trop calme pour un lieu soit disant hanté et au cœur d’une attention malfaisante a l’autre bout des Etats Unis quelques heures plus tôt. Ne sachant pas trop quoi faire, Il décida de prendre la pire des décisions, celle de révélé sa position. Il en parla a Angela et lui expliqua qu’il ne connaissait pas les lieux donc si ils s’engageait dans le noir, ils pouvait très bien se perdre. Elle accepta a contre cœur. Il souffla un bon coup puis éleva la voix.
- Je suis la maintenant. J’ai eu votre message. Que me voulez vous ?
De longues minutes passèrent. Sans qu’aucune activité ne se manifeste. Soudain, il reçu un message d’alerte dans ses oreilles. Au fond du couloir, il détecta une activité qui se manifesta par une porte claquant violemment contre le mur. Il mit son bras pour empêcher Angela de foncer dans la direction du bruit puis sortit son arme a feu.
- Reste derrière moi. Tout le temps, quoi qu’il se passe.
Le duo se dirigea vers la porte qui avait claquée contre le mur et John se rendit compte que non seulement elle donnait sur un long couloir mais qu’un graffiti sur le mur d’a coté leur indiquait qu’ils se dirigeaient vers l’enfer. Il s’y engagèrent et avancèrent a tâton. Seul la vision nocturne dans les lunettes de John les guidaient. Pendant de longues minutes, ils avancèrent dans le noir complet et plusieurs fois, ils passèrent devant d’autres couloirs a leur côtés mais comme ils ne savaient pas ou aller, ils restèrent dans le même couloir.
- Ca fait un moment qu’on marche, on sais pas ou on va, lui dit-elle.
Il lui répondit qu’il savait exactement ou il allait et qu’ils allaient bientôt arrivés sur une immense salle. Ce qui ne manqua pas. Il dégagea une porte de ses gonds a l’aide de son pied droit. La porte vola a travers une salle immense et trouva un mur dans le fond dans un bruit assourdissant. Ce qui lui arrangea, car il voulait que l’on sache qu’il était la.
- Vous sortez de votre trou ou merde ? Cria-t-il.
Angela lui demanda de ne pas trop provoquer l’entité car il se pouvait très bien que la situation se dégrade en quelques secondes. Il la rassura et lui dit qu’il maitrisait la situation. Quand soudain, des bruit de pas furent entendus et une voix grave et terrifiante s’éleva dans les ténèbres.
- VOUS VOILA ENFIN ! VOUS EN AVEZ MIS LE TEMPS !
Tout en poursuivant sa phrase, la voix changea sa tonalité et des bruits de talons résonnèrent. Une silhouette féminine sortit de l’ombre et sa démarche sensuelle entoura son apparition d’une dose de mystère. Elle se rapprocha de John et lui caressa son visage. Grande, mince et athlétique, cette jolie blonde se retourna vers Angela et s’adressa a elle :
-Bonsoir Docteur Bassett, ca va comme vous voulez ?
Angela n’en revenait pas. Le seul a savoir son nom de famille a été le démon qu’elle avait invoqué pour récupérer l’âme de John. Personne d’autre ne pouvait savoir.
- Qui est tu ? Répond moi ! Lui cria la jeune scientifique.
Alors qu’elle scrutait les augmentations bioniques de John, son interlocutrice se retourna vers elle et lui répondit sans équivoque :
- Mon hôte s’appelait Ruby par son vivant, alors appelez moi comme ca. Tu pourrais au moins avoir la franchise de dire tout haut ce que tu as du faire pour ramener ton amoureux.
Jusqu’à sous le charme de cette jeune blonde, Jensen repris ses esprits et lui braqua son arme en lui demandant de s’expliquer. Ce qu’elle fit.
- Allons allons, ce n’est pas des manières de traiter une dame, baisse ton jouet mon mignon ! Tu sais, cette charmante dame qui est la, a qui tu as confié ton cœur ta menti sur un sujet intéressant. Quand tu est mort, a cause d’elle, bien sur, elle a cherché pendant des semaines comment te ramener des Enfers. Alors elle a voulu joué un jeu très dangereux et a invoqué un démon, c’est retombé sur moi. Nous avons passé un marché et je t’ai ramené. Maintenant, il est temps de tenir parole.
Muette pendant les révélations de Ruby, Angela était anéanti par ce que venait de faire cette dernière.
- Je sais tout ca, lui répondit Jensen. Contre toute attente, il était en train de protéger sa partenaire en continuant de braquer son arme a feu sur Ruby.
- Tu attend quoi en retour ? Une aide de notre part peut être ?
Ruby s’approcha de lui, se pencha a son oreille droite et lui murmura quelque chose. Angela ne put entendre mais remarqua alors que Jensen rangea son arme et la suivit. Elle leur emboita le pas et soudain, des lumières éclaira alors un corps accroché a un pilier. Attaché aux pieds avec des barbelés et pendu par les poignets, a plus de deux mètres du sol, un homme d’origine orientale gisait la. De toute évidence, il avait été torturé avec des méthodes barbare et il attendait maintenant l’heure de sa mort.
- Et voila ma petite contribution ! Prends ca comme un cadeau, preuve de ma bonne foi ! On pouvait distinguer une pointe de bonheur et de fierté dans la voix de Ruby.
Il regarda le visage du prisonnier et il le reconnut immédiatement. Pendant 5 ans, il lui avait couru après pour le faire payer. Il était la, devant lui. Il s’appelait Mohamed Nouri. Nouri avait été l’investigateur de la vague terroriste dont celle de Los Angeles 8 ans auparavant. Quelques mois plus tard, John, a l’époque Shepard, l’avait pourchassé a travers le monde et avait failli l’attrapé a plusieurs reprises, sans succès. C’est alors que dans sa tête, il fit le rapprochement. Le jour ou il est mort, il avait analysé des données récupèrés en Corée du Nord. Ce n’était pas un hasard si Mom et sa troupe ont débarqués ce jour la précisément. Mom voulait ses données pour le traquer pour la rançon offerte pour sa capture ou sa mort.
- Détache le. Ordonna t’il a Ruby. Il est temps d’en finir avec lui.
Angela s’interposa mais elle fut arrêté en plein élan par John qui lui demanda de rester en dehors de ca. Ce qu’elle se résigna a faire. Elle se mit en retrait et observa la scène.
- Tu attend quoi de moi ? Demanda t’il à Ruby.
La jeune femme détacha Nouri qui tomba violemment sur le sol et se recroquevilla en boule contre le pilier. Elle se rapprocha de lui et pour s’assurer de son obéïssance lui donna un violent coup de pieds dans le ventre.
- Votre aide. Ni plus ni moins. Je veut rejoindre votre camp car la situation est en train de devenir critique et vous seuls en sortirait vainqueur. Alors laissez moi vous rejoindre et vous aider.
Nos deux héros n’ont croyaient pas leur oreilles. Ils avaient la une démon qui leur demandait leurs aides alors que plusieurs heures plus tôt, elle n’avait pas hésité a tuer des innocents, ce que ne manqua pas a Jensen de le lui rappelait. Cette dernière leur annonca quelque chose de complètement fou.
- Ce n’était pas des « innocents ». Mais des extraterrestres. Dans quelques mois, ils débarqueront sur Terre et réduiront tout en pièce sur leur passage. Hommes, femmes, enfants, tout. Y compris nous. Nous devons nous battre. La seule chance, c’est toi. Le premier augmenté de l’histoire de la science. Tu est le seul qui puisse y arrivé.
Pendant de longues minutes, elle leur expliqua que dans le monde d’en bas, Lucifer en personne montait une armée de démons parés a se battre contre les extraterrestres. Il ne voulait pas que John se charge de cette tâche et qu’il ne le tenait pas en haute estime.
- C’est bien beau tout ça, mais comment on va faire pour tenir la tête haute aux deux camps ? Car je suis tout ce que vous voulez mais je vais certainement pas tenir tête a Lucifer en personne et a une bande de martiens belliqueux en même temps. A moins que tu ai un plan, Ruby ?
Angela ne savait plus ou donner de la tête et elle décida a se faire entendre.
- Mais bordel, tu va pas croire ces balivernes ? Elle raconte n’importe quoi pour nous embrouillé. C’est un démon, je te rappelle ! Elle ne faisait pas confiance a Ruby et venait de le faire savoir.
Cette dernière souffla un coup mais alors qu’elle allait lui répondre, fut coupé par John.
- Certes, c’est un démon mais elle t’a aider, ma ramené et surtout a l’air de bonne foi ! Laissons lui le bénéfice du doute. Je n’aurais qu’a lui mettre une balle dans la tête et on en finit.
Cela ne lui fit pas plaisir mais elle ne répondit pas. Elle tendit une clé usb a Angela.
- Votre seule chance, ce sont les crânes de cristal. Réunissez les et c’est la victoire assurée. Ceci est une clé de cryptage. Elle vous permettra de géolocalisé tout les crânes dans le monde. Par contre, il y en a un dans une base sous terraine en Antarctique. C’est le seul que je connaisse sa position. Voila, j’ai dévoilé toute mes cartes. J’ai maintenant besoin de votre approbation.
Angela accepta la clé usb et lanca un message au pilote qui les attendit dehors afin de se préparer. Ce qu’il fit. Elle se retourna alors vers Jensen et l’isola pour décidé du sort de Ruby. Finalement, a condition d’épargner Nouri, ils décidèrent de donner une chance a Ruby, bien qu’ils ne lui fassent pas confiance. Ils posèrent leur conditions et cette dernière accepta.
John regarda Nouri et alors qu’il avait promis de ne pas le toucher, s’approcha de lui et le releva. Il lui donna alors un violent de poings dans les cotes, mais comme il le tenait fermement, il resta sur pieds.
- J’ai promis que je ne te ferais pas de mal mais j’ai menti, espece de fils de pute.
Il le jeta par terre et sorti son arme. Il l’a posa sur sa tête et lui demanda de prononçait un dernier mot.
Angela se jeta sur son bras et essaya de l’en empêchait. Elle lui cria de ne pas faire ca, qu’il n’en valait pas la peine mais il ne tenait pas compte de ses paroles.
Ruby resta en dehors et pris du plaisir a voir ce qui se passait.
- Vous les maudits américains, je vous emmerde. Vous allez tous crevés, infidèles.
Nouri finit sa phrase en crachant sur le sol, aux pieds de son tortionnaire. Ce dernier le regarda et contre toute attente, rangea son arme.
- Tu n’en vaut pas la peine, j’ai eu ce que je voulais, c’est-à-dire ta déchéance.
La démon regarda cet élan de bonté et haussa les yeux en l’air comme pour dire qu’elle trouvait cela pathétique.
- Allez vous deux, vous avez du boulot, alors partez. Je m’occupe de le relaché. Je ne serais jamais loin de vous alors pas un mot a votre patronne.
Ils l’écoutèrent et fila du batiment. Alors qu’ils sortèrent, ils entendirent un grognement et un hurlement démoniaque puis un cri humain. Tout se détraqua alors, une vague de nouveaux hurlements, désincarnés cette fois ci se fit entendre. Les portes claqua toutes en même temps, dans un fracas assourdissant, les quelques fenêtres restantes volèrent en éclat alors que nos deux héros essayaient tant bien que mal de sortir. Ils réussirent a sortir et montèrent dans l’hélicoptère qui les emmena loin du batiment. Sur le chemin du retour, John envoya un message Mccallister et lui demanda de le rejoindre, elle et le geek a son appartement, avec les données des 13 cibles. Ce qu’elle accepta de faire.
Moins d’une heure plus tard, ils étaient de retour au Centre. Ils se dépêchèrent de se rendre a son appartement et a l’aide des deux analystes, ils se mirent au travail.
La clé de décryptage fit son travail avec brio. Ils avaient enfin décoder les informations et les 13 cibles s’affichèrent sur la carte du monde. Mais une seule lui sauta au visage. Un point luminait en Antarctique. Or, Ruby leur avait dit qu’elle savait qu’un crane se trouvait la bas, dans un labo sous terrain. Elle les menait vers une piste car il savait que c’était trop facile. Ruby savait plus de chose qu’elle ne voulait leur faire croire. Maintenant il fallait faire passer cette mission pour une mission officielle aux yeux de Mom. Une autre paire de gants selon lui.
Quelque part dans le sous sol d’un village d’Antarctique, un mal ancien allait entrer en action et il attendait de pied ferme qu’on vienne a lui …
Fin du chapitre 5 | |
| | | Epsilon Admin
Messages : 896 Date d'inscription : 10/10/2013 Age : 41 Localisation : Entre aujourd'hui et 2077.
| Sujet: Re: The Dark Légion Project Lun 26 Mai 2014 - 12:53 | |
| Il s'en passe des choses... Vite la suite ^^ | |
| | | John Reese
Messages : 420 Date d'inscription : 23/03/2014 Age : 35 Localisation : Top secret Emploi/loisirs : Cinéma, série télé et jeu vidéo
| Sujet: Re: The Dark Légion Project Mar 27 Mai 2014 - 11:36 | |
| Merci ^^ Bon bah voila le chapitre 6 alors. Par contre, pour la chap 7, il faudra patienter car je dois m'y remettre.
Chapitre 6
Ils avaient passés la majeure partie de la nuit a décrypté les données puis a discutés du bon vieux temps et ce que chacun avaient fait durant toutes ces années passées. Puis les deux analystes étaient repartis en emportant les trouvailles et en laissant Angela et John seuls.
Ils furent réveillés assez tôt et prirent le petit déjeuner a deux sans dire un mot. Juste en se jetant des regards qui en disaient long sur leur amour. Ils se douchèrent puis rejoignit l’équipe au QG.
Mccallister s’était chargée de faire un rapport complet sur l’avancement à Mom qui en fut impressionnée. Néanmoins, il restait pas mal de travail et malheureusement, Angela et John ne pouvaient pas vraiment aider. Mom leur confia alors une mission. La veille, elle avait reçu personnellement un appel a l’aide d’une femme qui pensait que sa maison était hantée.
Elle remit alors le dossier a Angela et lui demanda de partir enquêter dans le Rhode Island. Elle avait carte blanche et était responsable de l’opération mais elle devait acceptait et aider cette femme pour qu’elle puisse comprendre ce qui se passait vraiment dans sa maison.
C’est ainsi que malgré lui, et pourtant il avait protester, en disant qu’il était au dessus de ce genre de choses, que ses talents ne servaient pas a chasser les bêtises que les gens imaginaient, il était contraint de suivre Angela dans une pseudo chasse aux fantômes dans une pseudo maison hantée.
- Tu vas faire la tête longtemps encore ? Ca nous changeras un peu. Voit ca comme une petite pause. Lui dis une Angela ravie de pouvoir aider.
Ils étaient en route, ou plutôt en vol, a bord d’un avion cargo, chargés de matériel et d’une camionnette noire et or aux couleurs du Centre, et depuis leur sortie du building du Centre, John n’avait tout simplement pas sorti un mot. Certes il ne parlait pas mais il lui caressait ses cheveux, signe qu’il n’était pas en colère contre elle.
- Tu est chasseuse de fantômes aussi, alors ? Il venait de lui poser une question et donc de sortir de son silence.
Elle lui répondit qu’a la suite de sa résurrection et du fait qu’elle avait joué avec les esprits, elle avait été capable de ressentir certaines choses. Elle en avait parlé a Mom qui lui avait confiée des missions d’aide aux citoyens dans des enquêtes de maison hantées. Dans la plupart des cas, c’était juste des problèmes de plancher ou de tuyauterie mais parfois, elle avait du faire face a des esprits malfaisant ou démoniaque.
- Je ne comprend pas. Après ce que tu as vécu ces derniers jours, pourquoi tu n’y crois toujours pas ? Elle aussi pouvait poser des questions et il mis un peu de temps a répondre, car il profitait tout simplement qu’ils étaient tous les deux sans mission importantes devant eux.
- Je ne sais pas. Je m’en fout un peu de savoir si ca existe ou non. Je suis sceptique a tout ca mais j’ai une mission alors je ne fais que le boulot. Lui répondit-t-il.
Elle lui parla de l’organisation et de la méthode a employer dans une enquête sur une maison hantée.
- Dans un premier temps, on fait connaissance, on brise la glace avec la famille. Ensuite, on fait le tour des pièces en demandant laquelle est la plus active. On pose le matériel, et a la nuit tombée, on va de pièces en pièces avec un enregistreur, un ovilus ou une spirit box et on pose des questions.
Il n’était toujours pas convaincu par cette enquête et il ne savait pas ce qu’était un ovilus et une spirit box mais il s’en fichait. Son boulot a lui était garde du corps et chef de la sécurité, pas chasseurs de fantômes.
Un message du pilote leur annoncèrent qu’ils allaient bientôt se poser sur la piste d’atterrissage et qu’il fallait s’attacher.
Une fois au sol, John pris le volant de la camionnette et ils devraient rouler jusque dans la ville voisine, Harrisville, afin d’arriver a bon port. C’est-à-dire une petite heure de route.
Les paysages, montagnards et forestiers étaient vraiment dépaysant et ils contribuaient a la bonne ambiance à bord du véhicule. Ils dépassèrent le panneau d’entrée dans la ville et Angela sortit de son sac une carte de la ville pour trouver la demeure. celle-ci, une maison assez récente, avait été construite sur un terrain juste à la sortie du secteur le plus vivant de la ville. Ils y arrivèrent sans problèmes. Elle se dressait au bout d’une allée de terre rempli de grands chênes de chaque côtés. Elle était imposante mais pas terrifiante vu de l’extérieur.
La camionnette s’engagea et se gara près du perron. Angela en sortit, suivit d’un John persuadé de perdre son temps. Elle frappa à la porte, et une femme, brune, la quarantaine, leur ouvrit.
- Bonjour Madame Grant ! Nous sommes l’équipe d’enquêteurs que vous avez demandés. Lui dit une Angela ravie de pouvoir aider.
Elle prit alors Angela dans ses bras et la remercia d’être la. Elle les invita ensuite à rentrer et ferma sa porte.
- Les enfants ! Venez dire bonjour ! Voici le petit Brian et la grande s’appelle Lucy.
Timides, ils restèrent debout mais ne s’avancèrent pas. De toute évidence, la famille dormait dans le salon a en croire les sacs de couchages posés a même le sol.
- On s’est réfugiés dans le salon car a l’étage, c’était devenu impossible. Leur annoncèrent Madame Grant. Toute la nuit, on frappe violemment dans les murs et contre les portes. C’est bien pour ca que tout est fermé a clé et que les doubles portes sont maintenues par des cordes, pour évité que celles-ci ne s’ouvrent toute seules.
Angela l’interrompit et lui demanda si c’était par une série de trois coup et que cela s’arrêtait a l’aube. Ce qu’il lui fut confirmé.
- Ca se veut une offense a la trinité. Le père, le fils, le saint Esprit. Lui indiqua Angela.
Ce que venait de dire Angela terrifia les enfants et Madame Grant fut abasourdie par cette réponse.
- Il n’y a rien d’autre a part ces trois coups ? Lui demanda une Angela interrogative.
- Une odeur de viande pourrie. Lucy s’était avancée et avait répondu presque immédiatement, signe qu’elle disait la vérité.
Angela posa ses yeux sur son complice qui lui esquissa un sourire comme pour dire : « mais bien sur » et décida de monter a l’étage, histoire de se promener et aussi, si quoi que soit il y avait, lui signifié sa présence. Ce que réprouva totalement Madame Grant.
- N’allez pas en haut, s’il vous plait … supplia-t-elle, face a un John téméraire et curieux de savoir ce qui se cachait a l’étage
Soudain, des bruits de pas se fit entendre a l’étage. Ils étaient lourds, comme si une personne trainés ses pieds. Les bruits étaient très menaçants et fit très peur au petit Brian qui se cacha dans son sac de couchage.
Sans dire un mot, notre héros se précipita furtivement a l’étage et se rendit dans la pièce où on entendaient les bruits de pas. Il dénoua les cordes et essaya d’entrer. Il avait oublié que la porte était fermé a clé et il se rendit compte qu’il était bête. Il allait rebroussé chemin, quand la porte s’ouvrit toute seule. Il avait vu la poignée tourné toute seule, et la porte s’ouvrir en grand. Sans aide du vent. Il se décida d’entrer dans ce qu’était une chambre de fille. Celle de Lucy sans doute. Un lit, une commode, un bureau et une chaise. Mais il n’y avait rien. Personne. Les fenêtres étaient fermés, et il n’y avait aucune autre issue. Néanmoins, il ressentit qu’il n’était pas seul. Comme si quelqu’un le scrutait. Des frissons lui parcouru le visage l’espace de quelques secondes et il se dit que son imagination devait lui joué des tours. Il descendit, bredouille, puis Angela décida de faire connaissance avec la famille. Ils s’installèrent dans la cuisine et Barbara proposa un café, ce qu’acceptèrent volontiers John et Angela. Une fois cela fait, Barbara s’assit a la table et Angela sortit un appareil a enregistrement vocal.
- Dites moi ce qui se passe dans votre maison, Madame Grant. Depuis le début et prenez votre temps, nous sommes la pour ça.
Après quelques secondes de silence, Barbara commença son histoire. Tout débuta il y a 3 mois. Quand son mari disparu alors qu’il participait a une mission de préservation de la paix en Syrie. Elle se retrouva seule avec ses deux enfants et c’est a ce moment que des évènements étranges ont débutés. La télé qui s’allume toute seule, les lumières qui clignotent, des objets qui disparaissaient et réapparaissaient dans un autre endroit. Au début, elle croyait que l’esprit de son mari était la mais quand elle a fait venir une équipe d’enquête en parapsychologie, elle s’est vite rendue compte que quelque chose d’autre était la. Une noirceur qui a fait fuir les enquêteurs et qui a commencer a se montrer violente envers les enfants. Cette noirceur s’en pris d’abord a Lucy, la plus grande, de toute évidence pour prouver sa supériorité en lui tirant les jambes dans son sommeil puis a monter en violence lorsqu’elle a enfermé Lucy dans sa salle de bain afin de la noyée dans son bain. Quelques jours plus tard, le petit Brian fut littéralement traumatisé en voyant une ombre noire menaçante dans le coin de sa chambre et qui a essayé de l’étouffer avec son oreiller. Ensuite, elle s’en ai pris a la mère de famille en détruisant les cadres accrochés aux murs, en l’enfermant a la cave et a lui faire faire des cauchemars sur la mort de ses enfants.
Pendant son récit, Barbara pleurait et elle dut s’arrêter a de multiples reprises. Elle supplia Angela de l’aider et qu’elle pouvait payer tout ce qu’il fallait.
- Très bien, Madame Grant. Ce n’est pas pour une question d’argent que nous sommes la mais pour vous aider. Alors cette nuit, au minimum, nous allons restés ici et nous verrons bien ce qui se passera. Je vous mets néanmoins en garde car du fait que nous empiétons sur son territoire, l’entité risque fort bien de redoubler d’activité pour faire peur mais je tiens a vous rassuré, nous allons resté ici et nous la chasserons.
A ce moment, une voix grave et rauque se fit entendre :
- C’EST-CE QUE NOUS VERRONS ESPECE DE SALOPE …
Cette voix démoniaque fit très peur aux enfants mais fit hurler de rire John. Il se leva alors et lui répondit avec une force et un courage insoupconné jusqu’alors :
- Si tu est si fort que ca, pourquoi tu ne viendrais pas tout de suite ? Tu n’est qu’une tapette, mec. Tu sais pourquoi je n’ai pas peur de toi ? C’est parce que je sais que tu n’existe pas !
Cette réponse engendra alors un grognement menaçant qui fit trembler la maison entière. Les enfants se mirent a pleurer et Barbara les prit dans ses bras. Angela disputa son compagnon et lui demanda de ne plus recommencer ce qu’il venait de faire. Il lui répondit alors qu’il venait de prouver qu’il y avait quelque chose de « pas net » et qu’il maitrisait la situation, ce qu’Angela lui réfuta immédiatement.
- Suis moi, on va installer le matériel et ne recommence plus a joué au plus malin.
Elle lui dicta comment installer les caméras et le reste de l’équipement et installa le camp de base dans la cuisine pendant qu’elle remonta le moral de la famille. Il monta les escaliers puis installa le matos pour la chambre de la mère, une pièce avec un lit de deux personnes sur la gauche, une télévision en son centre et une garde robe dans le fond. Il monta la camera, le rehausseur de son, une clochette sur la poignée de porte et ferma le volet de la fenêtre. Il passa a la salle de bain de l’étage, de la chambre de Brian et celle de Lucy, qui avait sa propre salle de bain. Une fois cela fait, il s’apprêta a descendre quand il entendit la petite clochette de la porte de la chambre de la mère. Il se retourna et il vit que la porte s’ouvrit toute seule. Il savait qu’un courant d’air n’était dans rien sur le fait que la porte s’ouvre toute seule. Il posa le matériel sur le sol et se dirigea vers la chambre. Il entra, activa ses lunettes à réalité augmentée, afin de voir dans le noir. Il observa les moindres recoins mais rien ne se passait. Il resta quelques minutes jusqu’à ce qu’il sente un courant d’air glacial sur son visage. Soudain, la porte se referma brusquement puis une force le propulsa dans la garde robe qui se fracassa dans un bruit assourdissant et qui eut pour effet d’interpeller Angela a l’étage du dessous. Elle couru dans les escaliers en hurlant pour savoir ou il était et il lui répondit qu’il était attaqué. Angela essaya d’ouvrir la porte sans succès. Dans la pièce, régnait une atmosphère suffocante, presque comme si on était dans un volcan. John réussit a se relever mais fut aussitôt jeté dans le mur qui se fissura. Il eut l’impression d’encaisser plusieurs coup de poing dans le torse, tant les informations que lui transmettait son processeur neurale s’alertait. Il essuya une multitude de coup dans le ventre et fut projeter dans la télévision qui se brisa en plusieurs morceaux et dans une fumée noiratre. Il finit sa course la tête dans le mur opposé a son point de départ mais il était toujours conscient. Il essaya de se réveiller mais encaissa un violent coup dans le dos qui le forca a rester au sol. La violence des coup s’interrompit et la porte de la chambre s’ouvrit. Dèrriere celle-ci, une Angela, accompagnée de Barbara complètement abasourdi par ce qu’elle voyait. John sentit qu’il était soulever dans les airs puis fut une nouvelle fois projeté dans un mur de la pièce et juste en face de la porte. Il senti alors être littéralement jeté hors de la pièce et finit sa course dans le couloir. Une voix sortie de nulle part se fit entendre alors :
- TU FAIS MOINS TON INTERESSANT MAINTENANT … DEGAGE DE LA, TAS DE FERRAILLE …
Sur ces paroles démoniaques, la porte de la chambre se referma brusquement en claquant. Ce qui eut pour effet a Angela de relever son équipier et de dévaler les marches pour revenir au rez de chaussée en quatrième vitesse. Elle l’assit sur une chaise, lui retira son manteau et l’examina. Il avait certes perdu connaissance mais semblait ne pas souffrir de séquelles.
- John ? John ? Tu m’entends ? Allez … Réveille toi … On pouvait lire l’inquiétude sur le visage d’Angela.
Il ouvrit les yeux et ses lunettes s’activa d’elles même, ce qui étonna les enfants et Barbara.
- Mais qui êtes vous ? Le questionna-t-elle. Vous êtes humain ou non ?
Il leva les yeux vers elle, honteux de s’être fait avoir de la sorte et désactiva ses lunettes pour laisser ses yeux sans protection.
- C’est pas parce que je suis a moitié une machine que je ne suis pas un être humain a part entière. Ce n’est pas de moi qui faut avoir peur mais de ce qui se cache a l’étage. Angela, mes données systèmes ont été téléchargées sur ton ordi, il nous faut le max d’info sur mon assaillant. Aide moi a me relever, j’ai pas dit mes derniers mots.
Madame Grant aida Angela a relever et mettre debout son coéquipier et en profita pour toucher ses augmentations. Elle se mit a penser qu’il avait du servir de cobaye et décida de leur faire confiance, après tout, se dit-elle, ils sont la pour l’aider a affronter cette chose. John brancha l’ordinateur et examina les données recueillies par son affrontement avec l’entité. Le résultat des données indiquaient quelque chose qui n’était pas prévu au départ et qui laissa perplexe Angela.
Ce petit « quelque chose » indiquait que c’était bien un démon mais ce qui étonna Angela, c’est que le démon en question n’avait pas de nom. Donc la question d’exorcisme était réglé. Le démon n’avait pas de nom donc ne pouvait être chassé. Angela et Sam restèrent plusieurs minutes a réfléchir sans prononcer le moindre mot, ce qui inquièta Barbara qui se risqua a poser la fameuse question qui pouvait fâcher :
- Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Vous aller remonter en haut et l’affronter de nouveau ?
John lui répondit avec insolence que c’était quand le démon voulait pour remettre ca et reçu un coup de poing dans son épaule de la part d’Angela en guise de punition.
Les capteurs de la chambre de Lucy réagirent alors, sortant tout le monde de leur reflexion. Les caméras se mit en route et diffusa une activité ou plutôt le mouvement de haut en bas du lit dans une fureur incroyable. Après quelques minute, il finit en miettes et un rire glaçant surgit de l’étage. La porte de la chambre se mit a claquer violemment et a plusieurs reprises et se fracassa en plusieurs morceaux suivi d’un nouveau rire démoniaque. L’activité s’accentua et la caméra de la chambre fut détruite et la vidéo se coupa nette. La panique gagna les enfants qui se cacha sous leurs sac de couchage et John, suivi d’Angela et de Barbara se précipita aux pieds de l’escaliers mais s’arrêta et hurla a l’entité de s’arrêtait mais rien ne la perturba.
- Je t’ordonne de t’arrêter ! Tout de suite ! Ou sinon …
L’activité se stoppa nette et une brume noire, opaque, prit forme en haut de l’escalier. Elle prit une forme grossiere mais se placa de sorte a être face a face a lui.
- SINON QUOI ??? TU VAS MONTER ET ME CHASSER ??? TU EST IMPUISSANT FACE A MOI ALORS FUIS !!!
Cette provocation enerva John qui se rua dans les escaliers et activa ses lunettes a réalité augmenté puis activa sa vision nocturne dans la chance de voir son adversaire. Il déploya ses lames et toucha ce qui s’apparentait au torse de son adversaire, ce qui le fit reculer. Il continua a le faire reculer dans le fond du couloir et l’accula contre le mur. Il ordonna a Angela de faire partir la famille de la maison, sentant que le rapport de force s’était inversé. Il s’assura que sa coéquipière lui avait obéit et commis une grave erreur. Il fut projeter en arrière et percuta la rambarde qui se brisa et finit sa course en bas des escaliers. L’entité se rua sur les enfants et pris possession du corps de Lucy. celle-ci poussa violement son frère qui se cogna la tête dans le mur et perdit connaissance. Son corps se souleva et fut jeter en direction de sa mère. John se releva rapidement et rattrapa de justesse le petit Brian. Il le confia a sa mère et hurla de quitter la maison. Toujours dans le corps de Lucy, le démon se mit a léviter et leva son bras droit en direction de son adversaire puis commenca a lui jetait les meubles du salon. John n’eut pas d’autre choix que de se servir de son dos en guise de protection.
- Sert toi de tes boucliers cinétiques !!! Hurla Angela.
Elle fut écoutée par son équipier qui activa par la pensée ses boucliers qui créèrent une bulle autour d’eux et qui repoussa les meubles qui s’écrasèrent dessus dans la direction opposée. Quelques secondes plus tard, le silence pris la place sur le vacarme. John se releva et désactiva ses boucliers puis demanda a Angela de fuir la maison, ce qu’elle fit sans se priée. Malheureusement, le démon ne l’entendait pas de cette oreille et la força a rester en bloquant la porte avec ce qui restait du meuble de la télévision.
- VOUS N’IREZ NULLE PART … lui dit-il.
La situation avait dégénérée et John ne savait plus comment agir sans mettre la vie de Lucy en danger. Le démon avait pris possession de son corps pour se protéger et aussi avoir le dessus psychologique sur la mère de Lucy. Le démon décida alors qu’il était temps de se débarrassé de son adversaire, plus fort qu’il ne l’aurait pensé, et leva le bras droit de son hôte puis projeta John dans les escaliers, détruisant au passage le plafond. Il finit sa course dans le couloir de l’étage, la où, quelques minutes plus tôt il l’avait acculé. John reçu une multitude de coup psychique qui l’encastra littéralement dans le mur, le tout dans une fureur incroyable. Il se mit a cracher du sang et souffrir comme jamais auparavant. Les attaques se stoppèrent et lui permis de souffler tout en crachant son sang. Il se demanda quand le coup de grace allait survenir mais il ne se passait rien. Il leva les yeux et aperçu Angela entrain de réciter la bible, ce qui eut pour effet de détourner l’attention du démon. Néanmoins, cela n’avait aucun effet sur lui. Il ne souffrait pas mais s’amusa de la situation en se moquant ouvertement de sa coéquipière. John eut assez de force pour sortir du mur et activa ses lames pour se débarrassé du démon, même si il devait tué une innocente au passage. Il avanca péniblement et arriva a 1 mètre du démon mais fut stoppé par une femme qui apparu juste devant lui. Il fut poussé en arrière mais eut la force de rester debout et ainsi voir la situation. La femme s’empara de Lucy, sortit un couteau de son etui et l’enfonca dans la cuisse arrière de la jeune fille. Ce qui lui fit très mal mais provoqua alors quelque chose d’inattendu : Lucy courba la tête en arrière et ouvrit la bouche en grand, un nuage opaque et noir en sortit et se disloqua dans l’air. La jeune adolescente perdit connaissance mais fut rattrapé par la femme inconnue. Elle la déposa au sol et se retourna vers John qui l’a reconnue tout de suite. Ruby lui avait sauvé la vie !
- Je vous avait dit de vous rendre en Antarctique … Allez, viens et attrape ma main. Dit-elle en lui tendant sa main. Il l’accepta et se releva. Il s’appuya sur elle et Angela posa sa bible. Elle pris dans ses bras le corps de Lucy et tous descendirent et regagnèrent la cuisine. Barbara débarrassa la table de la cuisine et John fut allongé dessus. Contre toute attente, ses augmentations interne commencèrent a le soigner mais Angela lui administra un sédatif afin de lui permettre de se reposer. Quelques heures passèrent et il se réveilla. Mais il n’était plus dans la maison. Il était vraisemblablement dans l’infirmerie du cargo qui le ramenait au Centre.
- Aaaaaah putain … Je suis en compote …
Angela se pencha sur lui et l’embrassa sur le front. Elle lui dit alors de se reposer et qu’il avait réussi sa tâche. Il se recoucha sans dire un mot puis referma les yeux. Il se reveilla et constata qu’il était dans son lit et qu’une odeur de tartines grillées flottait dans l’air. Angela arriva alors dans la chambre avec un plateau rempli de tartines beurrées et deux bols de café. Elle fut étonnée de le voir réveillé mais lui dit simplement bonjour et lui offrit un sourire qui indiquait qu’elle était heureuse.
- Je nous ai fait un bon petit dej’ et je voulais te réveiller en douceur mais j’ai rater mon coup. Allez, mange, il le faut.
Il la regarda dans les yeux et acquiesça sa proposition. Il manga ses tartines puis s’assura qu’elle en avait fait autant. Il s’empara du plateau qu’il posa a terre et se mit a l’embrassait et lui dit qu’il l’aimait de tout son cœur puis le couple s’autorisa un moment en tête a tête.
Elle le reveilla et lui annonca qu’ils étaient tout les deux attendu dans la salle de crise et qu’il fallait qu’il se dépêche. Il lui obéit, pris une douche, s’habilla puis quittèrent l’appartement puis rejoindre le reste de l’équipe.
- Avant que nous ne reprenions notre mission, je doit te demander quelque chose Angela. Lui demanda-t-il sur un air sérieux.
- Je t’écoute, vas y. Lui répondit-elle.
- Vu que c’est toi qui m’a augmenté, je dois te demander de le refaire, tu dois me ré-augmenter. Tu as bien vu comment je ne suis pas de taille face a un seul démon ? J’ai déjà en tête ce que je veut exactement.
- Tu est bien comme tu es, tu sais. Tu veut ressembler ou devenir une machine ou quoi ? L’inquietude se lisait sur le visage d’Angela. Elle ne voulait pas perdre la part d’humanité qui faisait la différence chez lui.
- Je ne veut pas être une machine mais je veut une armure qui me protège, une armure qui s’enlève quand je n’en ai pas besoin. Une armure comme le super héro des comics là, tu sais, Iron Man. Mais pas comme lui, une armure qui ressemblerait davantage a Robocop. On pourrait travailler sur un prototype, histoire de voir si ca fonctionne, tu en pense quoi ?
Son explication tenait la route et son idée avait du sens car il ne voulait pas devenir une machine plus qu’il ne l’était mais juste se protéger plus efficacement. Elle lui répondit qu’ils travailleraient dessus dès que le temps leur permettrait. Cette réponse le soulagea et il se décida a se cantonner a la nouvelle mission qui les attendaient.
L’ascenseur s’ouvrit sur le couloir menant a la salle de crise et aussi sur Ruby. Le centre tolérait sa présence car elle avait sauvé ses agents mais elle, elle ne tolérait que nos héros. A leur sortie de l’ascenseur, Ruby les accueillèrent puis les suivis.
- Mesdames, Messieurs, votre prochaine destination est l’antarctique ! Mom était presque aux anges de leur annonçait cela.
- Qu’il y a-t-il la bas de si important ? John, toujours aussi direct ne pris même pas la peine de dire bonjour a sa patronne.
- Une base a priori deserte, des morts qui ont disparu et des questions qui n’attendent plus que des réponses. Lui lança une Mom indifférente.
Avant de partir, Mom leur donna la consigne exceptionnelle de tirer pour tuer quiconque les attaqueraient. Et aussi, d’emporter Ruby sans donner la moindre explication.
- Ok … On devrait affronter quoi la bas ? Demanda un John perplexe.
Mom lui répondit que des armes en grande quantités les attendit a bord du cargo qui les amènerait la bas et qu’elle ne pouvait rien dire car elle ne savait pas ce qui pouvait se tramer dans la base. Elle ne savait même pas a qui elle était. Juste qu’ils devaient, lui et Angela, se rendre la bas. Sans autre explications.
C’est ainsi que Ruby, John et Angela faisait route vers une base perdue en Antarctique. Une base qui ne donnait plus de signe de vie depuis un mois. Ils ne savaient pas ce qui les attendaient mais ce qui était sûr en revanche, c’est que Ruby savait plus de choses qu’elle ne voulait dire.
Angela se réveilla de la petite sieste qu’elle s’était accordée. Le vol était long et John lui avait promis de la réveillée quand ils arriveraient. A son réveil, elle aperçu John de dos, assis face a une table. Des armes y étaient posés et il semblait qu’il préparait son équipement. Son regard se tourna vers la gauche de John. Elle posa les yeux sur Ruby. Allongée sur la table et le ventre, elle laissé ses jambes en l’air et les faisaient bouger de temps en temps. Elle regardait John intensément et semblait le dragué. Néanmoins, ce dernier l’ignorait complètement et vaquer a ses occupations. Ruby la repèra alors et tourna sa tête vers elle. La lueur de ses yeux se changea alors et ils se teinta de noirs. Elle lui fit un clin d’œil puis ses yeux retrouvèrent leur couleurs normales. Angela fit un sursaut et se leva. Elle s’approcha dans le dos de John puis posa sa tête sur son épaule.
- Salut toi. Tu as tout ce qu’il te faut ?
Il lui répondit qu’il avait assez d’armes pour tenir un siège si il devait se battre et lui offrit un baiser sur la joue, ce qui eut pour effet de la rassurer. C’était elle qui l’aimait et pas ce démon aussi belle pouvait être son hôte. Néanmoins, quelque chose l’intriguait. Pourquoi l’Antarctique ? Était-ce un piège ? Elle ne pouvait ne pas savoir ce qui les attendait la bàs.
- Dis moi Ruby … Que se cache t-il dans cette fameuse base ? Tu peut bien nous mettre dans la confidence maintenant …
Ruby lui coupa la parole tout en se remettant debout. Elle sentait qu’Angela se méfiait d’elle et la fit taire. Observant la scène, John posa ce qu’il avait dans les mains et leva les yeux vers elle.
- Dis nous ce qui nous attend, ne me fait pas perdre mon temps. J’ai ce qu’il me faut sur cette table pour te faire passer un sale quart d’heure.
Il venait de dire ça tout simplement dans le plus grand des calme. Par le passé, il en avait fait des tortures et était maître dans l’art de faire cracher des infos aux gens.
Ruby, sous le charme de John, se mit a parler sans se faire priée et leur annonça que des expériences scientifiques avaient lieu la bas. C’était tout ce qu’elle savait et qu’elle leur disait la vérité. John n’était pas du tout convaincu et se leva. Puis il empoigna le bras de Ruby et la fit assoir de force sur la chaise sur laquelle il était assis quelques secondes plus tôt.
- Parle ou je te montre a quel point je peut être très désagréable quand je le veut.
Lui dit un John très calme, très posé mais d’une détermination exceptionnelle qui étonna Angela. Un temps de calme presque religieux s’instaura alors et pendant quelques secondes qui paru une éternité, personne ne prononça le moindre mot quand soudain, John s’empara d’une dague et l’enfonca dans la cuisse de Ruby qui hurla de douleur.
- Tu va parler bordel de merde ! Parle ! Je te promet que tu va te mettre a table !
Il enfonca une nouvelle fois la dague dans sa cuisse mais au même endroit et commenca a tournait la lame dans la blessure. Il répéta la manœuvre plusieurs fois et au bout de la quatrième reprise, Ruby lui annonca qu’elle allait parler. Ce qui eut pour effet qu’il retira la dague, la nettoya et la posa sur la tête.
- Je vous promet que je sais rien sur ce qui se passe a l’intérieur de cette fichue base. Mais ce qui est sur, c’est qu’elle appartient au gouvernement des Etats Unis, c’est tout je vous le jure … J’ai reçu des instructions pour vous amener au complexe, rien de plus.
Cette fois, elle disait bel et bien la vérité, John en était persuadé. Mais il était focalisé par sa dernière phrase. Il se rapprocha d’elle et posa sa main sur sa blessure. Il se mit a serrer très fort et lui demanda qui lui avait donner de telles instructions. Elle souffla alors a son oreille, presque a demi mot, qu’il le saura en temps et en heure et que si sa réponse ne le convenait pas, il n’avait qu’a la tué car elle ne dirait plus rien. Alors qu’il se releva, il se tourna vers Angela, restée en retrait, et complètement abasourdie par ce qu’elle venait de vivre, puis s’approcha d’elle et lui demanda d’aller dans le cockpit cherchait la trousse de soin, ce qu’elle fit. Angela se précipita au cockpit mais a sa surprise, elle ne trouva ni le commandant, ni son second. L’avion était donc piloté grâce au pilote automatique !
Elle s’empara de la trousse de soins puis revint a l’armurerie et expliqua la situation a John. Sans tomber dans la panique, il répartit les taches : Angela et Ruby, bien que blessée, étaient assignée au pilotage ou du moins tenter de reprendre les commandes de l’appareil et lui, il devait retrouver le commandant de bord et son collègue. Il s’empara d’une arme a feu de poing et d’une épée, car ca pouvait toujours servir, et se mit a leur recherche. Il ne tarda pas a les retrouver ou du moins les vêtements du commandant. Quand a son corps, il était aux abonnés absent. Alors qu’il allait rebroussé chemin et descendre dans la zone des bagages, il fut stoppé net par une chose. Mesurant entre 1 mètre 40 et 1 mètre 50, elle avait la peau grisatre, des bras frêle, long et peu musclé. Il avait deux énormes yeux en forme de cercle et ils était d’un noir absolu. Il regarda alors John et son corps se mit a gonfler, sa taille augmentée d’une façon exponentielle, ses bras tripé de volume jusqu’à atteindre une taille tout simplement énorme. Il devait bien faire dans les 2 mètres, sa corpulence musculaire avait atteint une forme disproportionnée et il était devenue une armoire a glace tout simplement. Il baissa sa tête vers John et la regarda fixement durant de longues secondes en penchant la tête à droite ou a gauche quand ce dernier faisait pareil. Puis un coup de poing, massif, venait de transperçait l’air en direction de John. Sans succès. Il venait d’esquiver le coup avec brio.
- Mais qu’est-ce que tu est ? Pensa John a voix haute.
Son assaillant se rua sur lui sans préavis et chercha par tout les moyens a l’abattre, sans succès. John, grâce a sa vitesse, pouvait esquiver le moindre mouvement de son ennemi. Néanmoins, le problème venait que non seulement il pouvait craindre que ses armes a feu ne puisse rien faire sur lui mais que les armes blanches pouvait se retourner contre lui. Il lui fallait donc un plan pour se débarrasser de lui, sans prendre le moindre risque, et ce, dès le premier essai. Deux choix s’offraient a lui mais ce dont il était sûr, c’est que son adversaire était plus fort mais moins rapide. Il devait jouer sur cette faille et frapper pour tuer. Il dégaina une arme a feu et le pointa vers l’extra-terrestre. Il allait ouvrir le feu quand son assaillant le chargea, ce qui eut pour effet de lui faire lâchait son arme. Il sortit alors la deuxième mais il sentit un violent dans le dos qui le propulsa a travers la soute.
Surpris, et un peu sonné, il se releva et leva les yeux vers lui. Il eut du mal a en croire ses yeux. Son assaillant n’était pas tout seul ! Ils étaient deux extraterrestres bodybuildés contre lui. Ce qui changea considérablement la donne. Il réfléchit quelques secondes et son nouveau plan était de chargé comme un dératé contre ses deux nouveau amis et d’ouvrir le feu. Il se releva, les dévisagea, et fonça sur eux. Il tira quatre coups de feu vers ses ennemis et fit mouche. Un des deux extraterrestres s’effondra après avoir deux balles en pleine tête et l’autre reçut une balle dans l’épaule. La quatrième balles partit dans la carlingue et dépressurisa l’intérieur de l’appareil. Celui-ci diffusa une alerte et diffusa une lumiere diffuse et rouge pour indiquer que la soute courait un grave danger. Le pilote automatique se coupa et l’appareil piqua du nez soudainement. Ce qui eut pour effet de faire paniquer Angela et Ruby et de propulser John et son ennemi dans la soute.
- Prenez les commandes ! Il faut rétablir l’appareil sinon on va s’écrasé ! Hurla John.
Alors qu’il crié ses ordres, il esquiva un nouveau coup de poing vengeur et dût reculé une nouvelle fois en arrière. John avait la plus grande des peines a tenir tête a son adversaire. Il lui fallait un plan d’attaque autre qu’esquiver et reculer.
Angela et Ruby réussit, quand à elles, a reprendre le contrôle de l’avion et cherchait à réactiver le pilote automatique, sans succès. Elles appuyaient sur tout les boutons et finit par touché sur la commande pour l’ouverture de la soute arrière.
- John ! On a fait une grosse bêtise ! Il faut que tu vienne nous aider ! Cria une Angela paniquée.
- Ca va pas être possible, j’ai moi-même mes petits soucis là. Lui répondit John.
Ruby se leva et sortit du cockpit pour rejoindre John et tomba devant son fameux souci. Elle n’en croyait pas ses yeux. L’adversaire de John, mesurant deux fois sa taille, campait sur ses jambes mais tournait le dos a la rampe de la soute qui continuait son ouverture dans un bruit métallique.
- On va le pousser dehors, John. On est deux contre lui, si on s’organise comme il faut, on peut prendre le dessus ! Ruby s’avança vers John tout en lui dévoilant son plan.
Malheureusement, l’avion subit une zone de perturbations et piqua une fois du nez, cette fois ci de façon prononcé et nul doute que celui-ci filait droit vers un crash en plein Antarctique.
Pendant qu’Angela se battait pour essayer de reprendre une nouvelle fois le contrôle de l’appareil, Ruby et John faisait face a leur adversaire. Ce dernier se rua sur eux et réussit a porter un coup de poing en pleine poitrine de Ruby qui fut projeter en arriere. Sa tête heurta la carlingue et elle perdit connaissance. Quand a John, il réussit à arrêter le bras de son agresseur et lui envoyer un coup de pied dans son genou gauche. Il en tomba et roula vers la rampe qui venait de finir de s’ouvrir. Il s’y accrocha tant bien que mal mais revint a sa première forme, petite et fluette. John se rapprocha de lui en fêtant intérieurement sa victoire. Il agrippa le cou de l’extraterrestre, le releva et mit son visage face au sien.
- La Terre est sous protection, ducon. Alors passe le message suivant a tes petits copains !
Il jeta le martien hors de l’appareil en lui faisant un signe d’adieu et fit demi tour, ne s’occupa même pas de Ruby et demanda a Angela de lui céder sa place. Il devait par tous les moyens empêché l’appareil de s’écraser. Il tira les commandes vers lui de toute ses forces et l’appareil commença à reprendre de l’altitude mais au dernier moment, John repera la fameuse base, lieu de leur prochaine destination. Il fit faire un demi tour a l’appareil et demanda a Angela de s’attacher. Finalement, il allait atterrir mais vu qu’il y avait du brouillard et qu’ils étaient en Antarctique, il allait devoir faire preuve de talent et de chance.
Il placa l’appareil en parallèle a ce qu’il pensait être la terre ferme et activa le train d’atterrissage. Il commença alors la descente a une vitesse soutenue. Il répéta a Angela de bien s’attacher et se focalisa sur la manœuvre qu’il s’apprêta a faire.
Ruby se réveilla alors et se releva pour se diriger vers le cockpit. Ne disant pas un mot, elle s’assit a la place du troisième commandant de bord.
- Attention, ca va faire maaaaal ! Hurla John.
L’avion s’écrasa sur le sol et continua sa course en se disloquant en 3 parties. La scène provoqua un bruit d’enfer qui ne dura que quelques secondes. Il avait réussit a se poser mais dans un beau bordel.
Ruby se réveilla en première et se détacha presque instinctivement. Elle immergea tout de suite et se rappela que John l’avait laissée a son sort alors qu’elle avait été envoyée au tapis. Elle se dirigea vers une Angela inconsciente et l’examina. Par chance, elle n’avait rien. Ruby la détacha, la porta et sortit de ce qui restait du cockpit. Face à elle, la seconde partie de l’avion, complètement disloquée. Elle sauta en avion et atterrit de l’autre côté. Elle posa le corps d’Angela sur le sol et se rendit dans ce qui était avant l’armurerie. Elle remplit son sac d’armes a feu et s’équipa en conséquence. Puis elle releva Angela, la placa sur son épaule gauche et se fraya un chemin vers l’arrière. Elle réussit a sortir des décombres de l’appareil et un paysage enneigés, blanc et polaire se présentait devant elle. Il faisait froid, très froid même. Ici et là, des restes disloqués en flammes de l’avion gisaient. Ruby se décida à avancer droit devant. Même si elle ne savait pas où cela la conduirait. Elle ne marcha que quelques minutes et se stoppa net. Son instinct lui souffla qu’elle n’était pas seule dans ce blizzard. Elle observa tout autour d’elle, elle ne voyait rien. Elle posa délicatement Angela sur la glace et sortit de son pantalon un pistolet qu’elle pointa droit devant elle.
- Qui … Qui est là ? Je suis armée et déterminée. Cria-t-elle.
Des secondes, voir quelques minutes passèrent. Rien, toujours rien. Elle ne rêvait pas pourtant, quelqu’un ou quelque chose était là avec elle dans ce blizzard aveuglant et glacial.
Soudain, un mouvement. Puis un deuxième. Elle ne voyait pas distinctement mais elle n’avait pas de doute sur ce qu’elle voyait.
-Posez votre arme ou on vous abat ! Une voix masculine et autoritaire venait de s’élever près d’elle. Deux silhouettes, venant de derrière elle se jeta pour l’immobilisait. Elle venait de comprendre, trop tard, qu’un commando d’hommes armé avait pris tout son temps pour l’encerclait. Elle fut plaquée au sol et désarmée, le tout dans une vitesse, une précision et une exécution parfaite. Menottée, elle fut relevée. Un homme s’approcha d’elle et donna des ordres a ses hommes en faisant des signes de la main droite. 4 hommes se dirigea vers les décombres de l’avion et y entrèrent sans dire un mot.
Deux hommes se postèrent a l’entrée, pendant que les deux autres se frayèrent un chemin jusqu’au cockpit. Ils y trouvèrent John, toujours dans les vaps. Ils le détachèrent. John se réveilla et envoya un furieux coup de poing dans le casque du soldat l’ayant détaché. celui-ci vola dans la vitre avant de l’appareil et fini sa course dans la neige. Le second soldat fut neutralisé avec un coup de genou dans le ventre puis s’écroula au sol. John attrapa son fusil et sortit des restes de l’appareil mais fut arrêté par deux autres soldat qui pointèrent leurs armes sur lui et ordonna qu’il pose son larcin au sol. John obeit puis fut conduit droit devant lui et rejoignit Ruby et le reste du commando.
- Bien ! Maintenant qu’on est tous là, on va pouvoir rentrer ! Dans le silence surtout. Le premier ou la première qui l’ouvre, finira par se prendre une balle dans la tête. On n’oublie personne ! Ordonna-t-il à ses hommes. Angela fut transportée dans une civière et enveloppée dans plusieurs couches de couvertures chauffante. Quand à John et Ruby, menottés, ils furent contraints de suivre leurs ravisseurs.
Le groupe d’hommes marchèrent pendant quelques minutes et leurs prisonniers coopèrent sans faire d’esclandre. Ils s’arrêtèrent et le meneur du groupe sortit une télécommande de son manteau polaire. Il appuya sur un bouton et un bruit métallique se fit entendre. Une porte de hangar se révéla et s’ouvrit. Blanche et immense avec une inscription « Gate 5 », elle révéla un intérieur encore plus immense. John en déduisit qu’il était conduit a l’intérieur de cette fameuse base et qu’il avait plus ou moins réussi son objectif. Il fut bousculé par le canon d’un fusil et sommé d’avancer. Le petit groupe s’engouffra alors a l’intérieur et un girophare de couleur orange placé sur le mur s’activa et l’immense porte métallique se referma derrière eux. Le chef d’escouade ouvrit son manteau et pris la parole :
- Bien ! Vous conduisez nos deux hôtes en cellule et la femme a l’infirmerie. Débriefing dans cinq minutes alors bougez vous.
Il était clair, concentré mais calme. De tout évidence, il avait l’habitude de commander des hommes. Il était âgé si on tenait compte de ses cheveux grisonnants. Néanmoins, il était rapide dans ses mouvements et se déplaçait comme si il était âgé d‘une trentaine d‘années.
John et Ruby furent emmenés dans un long couloir et furent conduits dans deux cellules avec barreaux et mitoyennes. Ils reçurent l’ordre de passer les mains a travers l’ouverture et furent démenottés.
John s’assit sur sa couchette et évalua en silence la situation qui était vraiment critique d’après lui. Il regarda Ruby qui tourna en rond et réfléchit un instant.
- Tu va me dire ce que je fous en cellule ou bien je dois gueuler après nos nouveaux copains ? Dit-il a Ruby.
Elle le regarda par deux fois et souffla tout en regardant en l’air et se passa les mains dans son cou.
- Ok, ok, tu as gagné, je vais tout te di …
Elle fut interrompue par un des gardes qui entra, qui lui somma de fermer sa bouche et qui ouvrit la cellule de John.
- Viens avec moi et dans le silence, tout de suite ! Lui ordonna-t-il.
John sortit de sa cellule et suivi le garde. Il fut conduit dans un ascenseur qui l’emmena dans un étage supérieur. Il se demanda a quel point la base devait être immense. Une fois l’ascenseur arrêté, il fut emmené dans un couloir vitrés a sa gauche et pu contemplé le site entier ! Celui-ci était en fait un immense cercle de plusieurs kilomètres avec au centre, une autre base en forme de carré, lui aussi, de la taille de plusieurs kilomètres. Le site en lui-même est tout simplement gigantesque ! La vue était magnifique, bien qu’un peu gâchée par la tempête de neige qui continuait. Il parcouru une centaine de mètres et entra dans un bureau sur sa droite qui portait l’inscription « Office #1 ».
Il entra a l’intérieur et la porte se referma sur lui, il était seul. Le bureau était baigné par une lumière artificielle qui imitait celle du soleil. On avait vraiment l’impression que le vrai soleil réchauffé la pièce. Les murs était d’un blanc absolu et les bibliothèques en bois remplis de livres en tous genre ornés le tout. Un bureau en bois marron trusté le milieu de la pièce, un fauteuil lui tournait le dos.
- Assied toi. Une voix féminine se fit entendre de derrière ce fameux fauteuil.
- Qui êtes vous et que me voulez vous ? Lui répondit John.
- Assied toi, je te prie. Répéta-t-elle.
John lui obéit et s’assit sur la chaise qui se présenta à lui. Son interlocutrice se leva et lui fit face. Elle était grande, mince, a l’allure athlétique, des cheveux d’un blanc magnifique et pourtant, elle semblait avoir l’âge d’une trentaine d’années.
- Bonjour mon fils. Tu semble être en forme.
Ce qu’elle venait de dire provoqua chez lui un tourbillon d’émotions et une flopée de questions le tourmenta.
- Qu … Quoi ? Il se leva dans un reflexe et se recula comme pour lui échappait.
Elle s’excusa pour le mal que la nouvelle provoqua chez lui mais lui demanda de garder son calme.
- Mais bordel … Je suis calme ! Comment osez vous me demander de garder mon calme alors qu’une femme que je ne connais pas m’annonce être ma mère alors qu’on est perdu dans une base en Antarctique ! Qui êtes-vous, bordel de merde ? Me baratinez pas, sinon je vous promet de vous faire très mal !
Elle s’assit sur son bureau et mis ses cheveux derrière son oreille droite. Elle lui demanda de s’asseoir si il voulait des réponses et il lui obéit au bout de quelque minutes.
- Je m’appelle Lilith et je suis la première démon femelle née en enfer. Tu est mon fils mais je ne t’ai pas donner de nom. Je t’ai offert aux humains pour que tu soit comme eux. Néanmoins, tu est le premier de ton espèce, un homme mi-humain mi-démon. Certes, tu n’est pas comme nous en apparence, mais tu as notre force sans nos faiblesses. Un ange parmi les démons et le seul espoir non pas de la Terre uniquement mais bien des Enfers, du paradis et de ta planète ! Si la Terre est détruite, nous mourrons tous.
Il n’en croyait pas ses oreilles. Il était k-o sur place et n’osez rien dire. En un instant, alors qu’il se posait bien des questions étant petit, il venait de recevoir des réponses qui remplissaient bien des blancs … Il savait que ses parents et sa famille n’étaient pas vraiment ce qu’ils semblaient être mais de là à penser que sa « vraie » mère était un démon, il fallait y penser !
- Prouvez le. Si vous êtes un démon, je veut dire.
Elle lui répondit que les démons normaux avaient les yeux noirs et lui demanda de regarder les siens. Elle lui montra que ses yeux étaient blanc.
- Voit-tu, mes globes sont blanc tout comme mes cheveux. Les démons ont une enveloppe nuageuse qui les obligent à devoir investir un être humain en prenant son corps. Mais je capable d’avoir mon propre corps partout ou je vais. Tu as droit là a ma vraie identité. Lui répondit-elle.
Un silence de plomb envahit la pièce et plusieurs minutes s’écoulèrent avant qu’il se lèvent se décide de partir de la pièce. Il se précipita vers la porte, l’ouvrit et reçu un violent de genou dans le ventre.
- Attachez-le, sans lui faire de mal. Et emmenez le auprès de sa copine.
La situation venait de se compliquer et John ne comprenait plus ce qui se passait. Il fut emmené, a moitié dans les vapes, dans l’ascenseur qui l’emmena dans une sorte de laboratoire composé de deux parties séparé par une vitre. Il fut sanglé sur une table d’opération et aperçu Angela de l’autre côté, menottée sur une chaise qui hurlait car elle assistait a la scène. Il ne pouvait pas l’entendre et donc ne pouvait être entendu mais lui disait de ne pas s’inquiétait et que tout irait bien.
Lilith arriva et se pencha au dessus de son fils et lui dit alors qu’elle faisait ça pour son bien et qu’il devait subir ce qu’elle lui réservait. C’est alors qu’un écran télé descendit du plafond et se plaça en face de lui. Elle s’alluma et un homme apparu. Cet homme, c’était lui !
- John ! Mon vieux, tout va bien ! C’est moi … Enfin toi ! Tu te demande ce qui est entrain de se passer mais contrairement a ce que tu pense, la situation est simple et limpide. Voit-tu, l’enregistrement que tu est entrain de visionner date du moment où tu est parti faire un voyage sans retour vers l’enfer. Tu te souvient quand tu est mort ? Tu t’est retrouvé en enfer mon grand ! Y’a pas à dire, ici tu est devenu un héros. Par contre, ce que tu est devenu à cause de ta copine ne plait guère a ta mère ! Tu est devenue une espèce de machine et voit tu, j’aime pas être une machine. Ca empêche mes … Enfin, je veut dire tes pouvoirs de démon de se réveillés. Tu ne sauveras rien du tout en étant une machine et c’est pour ça qu’on va devoir te retirer tout ça. Tu vas souffrir mais voila : tu n’as pas le choix. Je suis sûr que tu te demande comment je sais tout ça. C’est simple, grâce à Ruby, ta petite copine a pu survivre quand elle s’est fait tirée dessus. A l’hopital, elle l’a soignée et lui inoculé un virus. Mais un virus qui lui a permis de te faire revenir d’entre les morts. Par contre, là où on a rien prévu, c’est quand elle a décidé de te poser cette ferraille … Enfin bref ! Dans quelques heures, ca ira mieux et on pourra enfin se mettre au boulot. Bon courage !
La vidéo s’arrêta nette sur un John souriant et l’écran télé se rangea. Deux hommes hyper musclé, de vrais mastodontes, entrèrent dans la pièce et se positionna chacun a son côté et s’emparèrent de ses bras. Lilith donna l’ordre et les deux hommes se mit en action. Ils commencèrent par briser la jointure du coude et tirèrent de toute leur forces sur les augmentations de John. Celui-ci hurla de toute ses forces tant la douleur était immense. Les deux hommes réussirent, dans une gerbe de sang qui se projeta de chaque côté de la pièce, masquant la vue, a retirer les augmentations et s’attaquèrent aux jambes ou seul le hurlement de John fut perçu. Pendant de longues minutes, il hurla d’une douleur incommensurable et d’un coup, plus rien. Le silence régnait. Les deux mastodontes sortirent de la pièce et disparut. Angela avait tout vu et avait sombré dans le chagrin, la tête basse … Il fut ordonné qu’on l’emmène et elle fut conduite dans une chambre d’un blanc écarlate puis on lui administra un sédatif. Elle s’endormit, seule avec pour seule compagnie que le sommeil …
Sa porte s’ouvrit et Lilith fit irruption. Elle s’assit au bout de son lit et la réveilla. Angela ouvrit les yeux et se jeta sur elle mais fut stoppé nette par une prise de soumission.
- Je ne te veut aucun mal alors je vais te relâcher et nous allons discuté, est-ce clair ? Lui ordonna Lilith.
Angela compris le message et accepta d’un signe de la tête. Elle fut relâchée et se réfugia contre le mur.
- Très bien ! Tu as dormi pendant deux jours entiers. Tu ne sais donc pas les nouvelles. Tu as probablement faim et tu dois avoir envie de prendre une douche. Je te propose un bon repas bien chaud après avoir pris la douche la plus relaxante qui soit. Est-ce que ca t’interesse, oui ou non ? Lilith venait de lui proposer un petit paradis pour n’importe qui à sa place, mais pas pour Angela. Elle, elle voulait voir son John, lui faire ses adieux mais elle accepta son offre et essayerai par tout les moyens de le voir une dernière fois. Lilith lui tendit la main qu’elle accepta puis fut aidée pour sortir de la chambre.
Elle fut conduite au quartier privé de Lilith et reçu de nouveaux vêtements et du nécessaire pour sa toilette. Elle resta 1h30 sous la douche et sortie fraichement habillée. Un pantalon et un polaire blanc avec un sigle de triangle noir sur le côté droit, elle s’en fichait de ce qu’il pouvait représenter car ca la tenait au chaud. Elle fut conduite, toujours par Lilith, à une salle servant de cafétéria et le personnel de la cuisine les attendait. Au menu, le petit déjeuner le plus copieux qu’elle ai jamais vue : des pancakes, des gaufres, du café, du bacon, des œufs brouillés, le tout bien frais et vraiment appétissant. Elle et Lilith mangèrent de bon appétit puis restèrent pendant quelques minutes sans s’adressait la parole. C’est alors que Lilith se leva et lui demanda de la suivre. Elles traversèrent la cafétéria et descendirent les marches de l’escalier qui se présenta à elles et fut stoppées par une porte en métal gardé par un système de sécurité et une caméra. Lilith prononça une phrase bateau et l’accès fut autorisé. Derrière cette porte, se tenait un centre d’entrainement. La porte se referma derrière elles et en plein milieu de cette salle immense se tenaient les deux hommes qui avaient tué son compagnon entrain de s’affronter à mains nus. Lilith pris les devants et empoigna le bras d’Angela en lui disant de ne rien faire, de s’assoir et d’observer. Mais observer quoi ? Soudain, son regard se posa sur une silhouette masculine dont le visage était masquée par une capuche blanche qui s’élança du plafond, d’une hauteur d’une vingtaine de mètres, vers les deux mastodontes plus bas. Mais au lieu de s’écraser, cette silhouette flanqua un violent coup de pied au premier et un méchant coup de poing au second qui les envoya tout les deux au tapis en un rien de temps, le tout sous les applaudissements de Lilith et l’incompréhension d’Angela. Qui était-il ? Cette silhouette masculine se stoppa et adopta une position de garde à vous, les bras dans son dos. Ses deux adversaires se relevèrent et firent de même. Angela suivit Lilith et s’approcha du trio sans prononcé le moindre mot mais se dirigea vers ce mystérieux inconnu. Elle fut stoppée nette par Lilith qui lui ordonna de ne rien faire sans son approbation.
- Tu peut ôter ta capuche. Ordonna-t-elle.
L’inconnu lui obéit sur le champ et révéla son visage …
Il s’agissait de John. Ce qui choqua Angela, c’est qu’il était chauve et que son regard semblait rempli d’une rage et d’une noirceur tellement sombre qu’elle éclata en sanglot. Lilith l’aida à rester debout et resta sans voix pendant quelques minutes.
Puis, sanglotant, hésitante aussi, elle reposa les yeux sur John et essaya de lui demander comment il allait. Aucune réponse ne lui parvint.
- Le processus de guérison à eu des répercussions négatives. Alors certes, il a entièrement récupérés, s’est renforcé et a acquis de nouvelles capacités mais son psyché lié à son humanité en a pris un coup plutôt sérieux. Je n’avais pas prévu ça et c’est pour ça que tu est encore là. Finalement, il se pourrait que tu joue un rôle plus important que je ne le pensais … Lui dit une Lilith décontractée.
Angela n’en croyait pas ses oreilles. « Son » John était mort ou presque et elle devait normalement être dégagée. Elle sécha ses larmes, se retourna vers Lilith et lui balança sa main droite vers la figure. Mais elle fut stoppée nette dans son élan par John. Dans une vitesse incroyable, celui-ci la maitrisa en lui faisant une clé de bras.
- Ne fais plus jamais ça, petite idiote. Tu ne sais pas ce qui se joue dehors, ni quel rôle tu aura à jouer. Nous ne sommes pas ennemis mais ta vie est insignifiante pour moi, c’est compris ? Lilith ne rigolait pas. Elle fit signe de la tête à John qui lâcha et poussa Angela en avant. Elle failli perdre l’équilibre.
- J’ai besoin de toi pour aider mon fils à retrouver son humanité. Sans ça, on est perdu. Que tu soit d’accord ou non, je m’en moque. Si tu acc-
Lilith fut interrompue par l’alarme. Un de ses hommes arriva en courant et cria que la base était encerclée et qu’apparemment, quelque chose clochait. Sans dire un mot, John se retira et se dirigea vers l’ascenseur. Angela s’en aperçut à temps et réussit à le talonner de près. Il laissa les portes ouvertes et la laissa l’accompagner.
- Où allons-nous John ? Angela ne reçut aucune réponse, ce qui la blessa.
A l’extérieur, sous une tempête de neige, un bon millier d’hommes armé jusqu’au dents s’organisèrent pour encercler toute les sorties de la base. En rang et attendant les ordres d’un homme défiguré et musclé comme une armoire à glace, cette mystérieuse petite armée était elle-même surveillée par un vaisseau posé à quelques kilomètres de là.
Dans quelques minutes, le chaos allait régner et bien des questions allaient trouvées réponses …
Fin du chapitre 6
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| | | Epsilon Admin
Messages : 896 Date d'inscription : 10/10/2013 Age : 41 Localisation : Entre aujourd'hui et 2077.
| Sujet: Re: The Dark Légion Project Mer 28 Mai 2014 - 13:25 | |
| Cela devient vraiment "Dark" ton histoire. Pas de soucis j'attendrai que tu postes le prochain chapitre. | |
| | | John Reese
Messages : 420 Date d'inscription : 23/03/2014 Age : 35 Localisation : Top secret Emploi/loisirs : Cinéma, série télé et jeu vidéo
| Sujet: Re: The Dark Légion Project Jeu 29 Mai 2014 - 14:29 | |
| Merci ^^ Je vais m'y remettre bientôt | |
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| Sujet: Re: The Dark Légion Project | |
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| | | | The Dark Légion Project | |
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